Après leur tribune contre Pierre-Edouard Stérin et Vincent Bolloré dans le Nouvel Obs, les mêmes cathos de gauche reprennent la plume pour dénoncer les catholiques entrés au gouvernement. Pourquoi ? Parce que
La surreprésentation de figures catholiques et protestantes conservatrices au sein du gouvernement Barnier participe à la banalisation des idéologies réactionnaires au sein de la communauté chrétienne.
Sic.
Les mêmes Olivier Perret, Jean-Michel Dunand, Samuel Grzybowski… plaident en faveur du catholicisme mollasson, détaché de l’Evangile, dans un gauchisme sirupeux et dépassé.
Mais quelles sont donc ces personnalités chrétiennes qui les inquiètent ?
- Bruno Retailleau (Intérieur),
- Marie-Claire Carrère-Gée (Coordination gouvernementale),
- Laurence Garnier (Consommation)
- Patrick Hetzel (Enseignement supérieur).
Bruno Retailleau a pour défaut d’être proche de Philippe de Villiers (qu’il a pourtant trahi), Laurence Garnier a commis le crime de participer aux Manif pour tous, Patrick Hetzel est coupable d’avoir voté contre la constitutionnalisation de l’avortement.
Et Marie-Claire Carrère-Gée me direz-vous ? La tribune ne le dit pas. Elle doit être coupable d’être baptisée, voire de se rendre à la messe dominicale. C’est sans doute déjà trop pour ces invertis du catholicisme, favorables au meurtre des enfants à naître et à la dénaturation du mariage (et sans doute aussi à la vente d’enfants et à l’exploitation des femmes qui en résulte…).