Una Voce Cordoba évoque sur sa page Facebook les nombreux touristes qui assistent régulièrement à la messe traditionnelle à Cordoue et par là même l’universalité de la messe traditionnelle :
La messe traditionnelle, facteur d’unité sans équivoque dans l’église catholique
Comme chaque été, nous apprécions la présence à Cordoue de fidèles de la messe traditionnelle venant d’autres parties d’Europe. Souvent des familles nombreuses qui choisissent l’Espagne pour passer leurs vacances d’été attirées par les richesses énormes de notre patrie.
Dimanche 25 août, 14ème dimanche après la Pentecôte, nous avons eu la joie d’avoir une famille nombreuse française. […] Les familles attachées à la messe traditionnelle nous manifestent toujours leur joie de pouvoir trouver la messe dans le même rite avec lequel elles se sanctifient habituellement dans leur pays le reste de l’année. La messe traditionnelle est ce qui alimente leur sanctification et leur vie de foi habituelle. L’amour pour la liturgie bimillénaire de l’Église ne constitue pas, comme certains pourraient le penser à tort, un caprice esthétique ou trop cérémonieux. Il s’agit avant tout d’une question de sauvegarde et de transmission de la foi catholique, en communion hiérarchique avec les évêques unis au Saint Père.
Les adeptes de la messe traditionnelle sont souvent qualifiés à la légère, de manière injustifiée et irrationnelle, de « diviser » l’Église en la préférant au nouveau rite. Comme nous pouvons le constater de façon sûre dans l’exemple que nous avons habitué à vivre avec des fidèles venant de différentes parties du monde qui assistent à la messe traditionnelle, il s’agit non seulement d’une affirmation inexacte, mais aussi très loin de la réalité.
Prenant pour acquise la communion évidente avec les évêques locaux, sous la permission et la mission desquels on procède, la messe traditionnelle manifeste non seulement une communion dans le temps, nous liant aux générations qui nous ont précédés et qui se sont sanctifiées par notre vénérable rite, mais elle nous place également dans la communion dans l’espace avec tous les fidèles catholiques attachés à la messe traditionnelle. L’universalité (catholicité), l’unité que donne le rite par lui-même et par l’utilisation du latin, est palpable et incontestable. Un fait que nous pouvons constater lorsque nous voyageons dans d’autres pays ou lorsque d’autres paroissiens viennent nous rendre visite et assistent à la sainte messe. Même rite, même canon romain, mêmes rubriques, que ce soit à Phoenix, Sydney, Tokyo, Libreville ou Cordoue. Le rite enveloppe le prêtre, qui offre le saint sacrifice sans place pour la créativité personnaliste du prêtre, ce qui, avec l’emploi (sauf pour les lectures et l’homélie) de la langue latine, nous donne un caractère nettement objectif en fournissant une unité bien perceptible et profitable aux quatre coins du monde.
Nous demandons à Dieu que nos pasteurs mettent en valeur, en plus du culte très agréable qu’il rend à Dieu, la force missionnaire et le service à l’unité de l’Église, la messe traditionnelle, en prônant la liberté et la paix liturgique, en permettant sans entraves et en libéralisant la messe pour les que tant de générations se sont sanctifiées.
“Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste sacré et grand pour nous et ne peut être improvisé totalement interdit, voire nuisible.” SS. Benoît XVI, Lettre aux évêques qui accompagne le Motu Proprio Summorum Pontifum
Traduction par nos soins