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Affaire des vitraux contemporains de Notre-Dame de Paris: Rachida Dati contourne l’avis de la CNPA

Commentaires (4)
  1. Pitoune dit :

    Au fait, quelqu’un a des nouvelles de la cause de l’incendie ?
    Il doit bien y avoir un responsable.
    En attendant, non seulement le contribuable paye pour la restauration, mais en plus pour des vanités inutiles et sans intérêt.
    Ll’Etat est suffisamment endetté pour ne pas en rajouter une couche avec des travaux superflus.
    On pourrait alors croire que ces marchés servent à financer des intérêts non avouables.

  2. Kévin C. dit :

    Sans plus de preuves, il est admis que c’est un conduit électrique défaillant, utilisé pour le chantier de restauration présent alors, qui a probablement été à l’origine du départ de feu.
    Le “contribuable” ne paye pas pour la restauration de Notre-Dame de Paris, tout étant financé par l’énorme campagne de dons qui a suivi l’incendie de la cathédrale.
    Ce qui est surtout scandaleux dans cette affaire c’est la volonté politique de se servir de ce drame pour satisfaire l’ubris de ces gens qui veulent absolument que leur nom soit associé à cet insigne édifice, au mépris des règles de conservation et des engagements pris depuis 1964 avec la charte de Venise (ne pas retirer un élément patrimonial pour le remplacer par une création contemporaine si celui-ci n’a subi aucun dommage).

  3. Imprecator dit :

    Mais, voyons PITOUNE ! Vous savez bien qu’un simple mégot de cigarette jeté par un ouvrier étourdi a suffit pour enflammer des poutres bi-centenaires, taillées dans le coeur de chênes triés avec le plus grand soin…C’est comme des allumettes !

  4. Imprecator dit :

    Pris d’un doute, je viens de vérifier. La Cathédrale Notre Dame de Paris est classée au patrimoine modial de l’humanité, et depuis 1991.
    Ce classement devrait constituer un barrage au délire macronien, d’autant plus que celui-ci entend faire remplacer des vitraux qui n’ont pas été détruits par l’incendie; il ne s’agit donc pas de profiter d’une nécessité de remplacement en ayant recours à un style plus ” moderne”, ce qui reste d’ailleurs contestable, mais de dénaturer des éléments sauvegardés par miracle.
    Je noterai par ailleurs que la servilité manifestée par Madame DATI à l’égard du nouveau maître qu’elle s’est choisi procède d’une bonne part d’optimisme fondé sur la folle espérance de conserver son poste ministériel…