Pas moins de 29 prêtres originaires de 19 pays différents ont été ordonnés à Rome, marqueur d’une forte vitalité pour cette prélature. Mgr Paul Toshihiro Sakaï, évêque auxiliaire d’Osaka, a conféré l’ordination sacerdotales aux diacres, dont 9 viennent d’Amérique du Nord et de Sud, 11 d’Europe, 4 viennent d’Afrique, 4 d’Asie et 1 d’Océanie.
L’Opus Dei relève quelques biographies :
- Djuna Pascal Mansinsa, né à Kinshasa en 1988, a obtenu un diplôme d’ingénieur en mécanique en 2013 à l’Université de Kinshasa. Il a travaillé pendant trois ans à l’hôpital Monkole dans la maintenance des équipements et des installations. Il est venu à Rome en 2018 pour faire sa licence en théologie et termine actuellement sa thèse en théologie biblique sur l’exégèse typologique en patristique.
- Roberto Sorrenti, italien, a 53 ans, a été également ordonné prêtre. Il a travaillé pendant plus de 20 ans au Centre ELIS de Rome, où il s’est occupé des relations avec les entreprises qui le soutiennent et a favorisé le développement du diplôme universitaire en ingénierie numérique, qui est étudié dans le cadre d’un accord avec l’Université polytechnique de Milan.
- Chinwike Asolibe est nigérian. Après avoir obtenu un diplôme et des études de troisième cycle en hydrogéologie à l’université du Bénin, il a passé plusieurs années à enseigner dans des écoles à Warri, Lagos et Benin City. Selon lui, travailler, former et éduquer les jeunes, les aider à affronter l’avenir et à prendre des décisions optimistes, a été une bonne expérience. Il prépare actuellement une thèse de doctorat sur l’évangélisation de Lagos par les pères de la Société des Missions Africaines (SMA).
- Wai Leung Ng (Billy). Né à Hong Kong en 1989, Billy a étudié la langue et la littérature anglaises et l’éducation. Il a travaillé pendant plusieurs années comme professeur d’anglais, d’éthique et de religion au lycée Tak Sun, où il est venu à la foi en tant qu’élève et a été baptisé à l’âge de 17 ans. Après avoir terminé ses études en théologie morale, il rédige une thèse sur “La compatibilité entre les concepts de loi naturelle dans le confucianisme et le christianisme”.
- Alberto Hikaru Shintani est originaire de São Paulo, au Brésil, où il a passé son enfance. Cinquième d’une fratrie de sept enfants, sa famille est originaire du Japon, où il est retourné pour étudier l’histoire japonaise à l’université. Après avoir obtenu son diplôme à l’université de Kobe, puis une maîtrise à l’université de Kyoto, il a travaillé comme chercheur à la Société japonaise pour la promotion de la science et à une ONG japonaise qui soutient des projets sociaux dans les pays en développement. Il a également été directeur du Seido Cultural Center, une résidence universitaire de l’Opus Dei à Ashiya. Il déclare avoir “beaucoup appris, en ce qui concerne le ministère sacerdotal, de l’expérience de vivre à la fois dans un pays aux racines chrétiennes (le Brésil) et dans un pays où le jeune moyen n’a jamais eu de contact avec le transcendantal (le Japon) ; là, on se rend compte que, quel que soit l’environnement culturel, ce que l’on cherche en fin de compte est toujours le même : un sens à son existence, un amour pour sa vie, une raison de se lever tous les matins. Je pense que la figure du prêtre peut nous rappeler que la réponse à tous ces désirs existe déjà, qu’elle a un nom et un visage, c’est le Christ ; et que, de plus, il prend l’initiative de nous chercher“.
- Jaime Hernández est un jeune médecin originaire des États-Unis. Né au Mexique, il s’est spécialisé en cardiologie en Espagne, puis s’est consacré au traitement des arythmies cardiaques aux États-Unis.
- Juan Carlos Díaz Palacio (Mexique), originaire de Mexico, a étudié à l’Universidad Panamericana de Guadalajara, Jalisco, où il a obtenu un diplôme en ingénierie industrielle avec une spécialisation en gestion des opérations. Au cours de sa vie professionnelle, il a développé des projets de simulation informatique de processus industriels et de services et a collaboré avec une agence de communication et de publicité. Après une brève période d’enseignement à l’Universidad Panamericana, campus d’Aguascalientes, il s’est rendu à Rome pour étudier la théologie.
La presse catholique suisse indique aussi qu’un prêtre est originaire du Tessin : “le Suisse Matteo Frondoni, qui est né à Zurich en 1990, mais a vécu à Lugano. Après avoir terminé ses études à l’ETH Zurich, Matteo a travaillé pendant quelques années comme consultant en entreprise, collaborant avec des banques et des compagnies d’assurance à l’élaboration de stratégies exploitant les technologies telles que la blockchain et l’intelligence artificielle. En septembre 2018, il a commencé ses études de théologie à l’Université pontificale de la Sainte-Croix à Rome; il rédige actuellement une thèse de doctorat sur la vocation baptismale. À cet égard, Matthieu rappelle que «les premiers chrétiens voyaient dans les sacrements le plus grand cadeau que l’on puisse recevoir ; ils leur donnaient la force d’affronter les mêmes occupations qu’auparavant avec une grande joie, sachant qu’ils pouvaient toujours compter sur la proximité de Dieu. Dans mon ministère, je voudrais contribuer à leur redécouverte et transmettre le même enthousiasme».
Voici les noms et les pays d’origine des nouveaux prêtres :
- Cecil Otieno Agutu (Kenya)
- Ricardo Alanís Cristóforo (Mexico)
- Chinwike Simon-Jude Asolibe (Nigéria)
- Renie Cavales Toco (Philippines)
- Gaétan Cœurderoy (France)
- Javier de Juan Pardo (Espagne)
- José de la Pisa Pérez de los Cobos (Espagne)
- Juan Carlos Díaz Palacio (Mexique)
- Jordi Farreras Tió (Espagne)
- Matteo Frondoni (Suisse)
- Abraham Geraldez Briones (Philippines)
- Pedro Gil Nogués (Cameroun)
- Clemens Maria Gudenus (Autriche)
- Jaime Hernández Ojeda (Etats-Unis)
- Juan Pablo Hinojosa Gómez (Australie)
- Javier Jauquicoa Martinena (Espagne)
- Francisco Javier Jiménez Aguilar (Le Salvador)
- Carlos Augusto Lisboa Santos (Brésil)
- Djuna Pascal Mansinsa Mvuala (R.D. Congo)
- José Angel Márquez Urízar (Mexique)
- José María Morales de Álava (Suède)
- Daniele Mottura (Italie)
- Wai Leung Ng (Chine)
- Marcial Eleno Núñez Álvarez (Paraguay)
- José Fernando Pérez Aguilar (Mexique)
- Álvaro Piquer Altarriba (Espagne)
- Alberto Hikaru Shintani (Japon)
- Roberto Sorrenti (Italie)
- Agustín Torres Gómez (Mexique)
de la vitalité peut-être à l’Opus Dei, mais pas franchement francs du collier. Pas très fiables non plus. pour aborder les sujets essentiels qui illustrent la crise de la foi que nous vivons au sein de l’Eglise catholique.
Dommage que vous le voyiez comme cela. L Opus Dei à le souci de l unité de l Église, se conformant à la dernière prière du Christ avant son arrestation (“Que tous soient un, etc”). Et si c est là dernière prière du Seigneur, c est qu il savait que ça ne serait pas facile. Bien à vous.
Désolé, cher Monsieur. Je maintiens mon point de vue. J’ai de bonnes raisons de penser ainsi.