Abus sexuels du clergé

Condamnation de l’abbé Arnaud Rostand

Commentaires (3)
  1. Dino Natale dit :

    Je constate qu’il n’y a aucun commentaire. Étrange … Pourtant concernant les communautés diocésaines, ils sont plus prolixes ! Participant aux offices de la FSSPX, je regrette que personne ne réagisse. Nous devons prier les uns pour les autres, mais aussi pour les plus faibles d’entre nous et pour la hiérarchie, afin qu’elle agisse avec détermination et une courage de vérité contre ces crimes de pédophilie qui ont lieu dans tous les secteurs de la société et de l’Église.
    (rectificatif)

  2. Marek dit :

    Que veut dire “incarcération différée” ? Et de quels “soins” s’agit-il ? Je suppose que l’abbé Rostand est jugé à Gap parce qu’il est en résidence à Montgardin mais que les plaignants sont ailleurs. J’ai lu qu’il avait demandé à ses supérieurs de ne pas être affecté à une école, ce qui démontre de sa part une certaine lucidité et comme une reconnaissance de culpabilité, au moins anticipée. Mais de quelle culpabilité s’agit-il ? Nous sommes quelques uns à avoir connu la famille Rostand. M Rostand père était très actif pour l’organisation d’activités au sein de la FSSPX dont les pèlerinages. Une soeur de l’abbé a été, est toujours ?, dominicaine enseignante. L’abbé lui-même a eu des responsabilités importantes aux Etats-Unis. A ses débuts, et compte tenu de ses compétences nautiques, il a joué le rôle d’encadrement et de skipper auprès des scouts marins. Il n’a été fait mention d’aucun geste équivoque de sa part.

    1. Rédaction Riposte Catholique dit :

      Il s’agit d’un mandat de dépôt différé.

      Le mandat de dépôt à effet différé emporte obligations pour le condamné qui n’est pas détenu pour une autre cause :

      “1° De répondre à la convocation à comparaître dans un délai ne pouvant excéder un mois devant le procureur de la République, si une telle convocation lui a été délivrée, à l’issue de l’audience lorsqu’il y était présent ou ultérieurement dans le cas contraire ;

      “2° De se présenter, pour y être incarcéré, devant l’établissement pénitentiaire désigné par le procureur de la République à la date et aux horaires fixés par ce magistrat, et dont il a été informé soit à l’issue de l’audience, soit lors de sa comparution devant le procureur de la République”.

      Pourquoi ? Le condamné pourra, dans le temps qui lui est donné, organiser son absence dans sa vie professionnelle et personnelle afin de faciliter sa réinsertion.

      Accessoirement au vu du profil du condamné cela laisse aussi le temps à l’administration pénitentiaire de lui trouver une place et des mesures de suivi adaptées. Derrière les hauts murs, tout se sait et la place manque.