Située près du séminaire interdiocésain – et intercontinental depuis qu’il accueille des séminaristes de l’Océan indien (Réunion, Ile Maurice, Seychelles) et de Polynésie – d’Orléans, l’église Saint-Aignan est un monument emblématique du Moyen-Age orléanais, siège du culte de saint Aignan, patron de la ville et du diocèse d’Orléans – notamment connu pour avoir défendu par la prière et sa résolution Orléans contre les Huns en 451.
Mais visiblement le diocèse, dont les bureaux sont à 60 mètres à vol d’oiseau de l’église, en diagonale à travers la place éponyme, n’est pas très au courant de ce contexte historique, et ne sait pas vraiment qu’en faire – d’autant que le culte de saint Aignan est moins connu depuis le XVe siècle, à l’extérieur d’Orléans, que les fêtes johanniques et la levée du siège d’Orléans par Jeanne d’Arc.
Bref, du 7 au 21 juin, le diocèse y organise une exposition de… pagnes, qui ont été utilisés en Afrique comme outils missionnaires pour propager la Foi; l’église sera ouverte de 10 à 12h et de 14 à 18 heures, des vêpres y seront assurées tous les soirs. Des prêtres africains y assureront des permanences, et une messe pour les communautés africaines du diocèse sera célébrée le 16 juin par Mgr Cartateguy, des missions africaines, évêque émerite de Niamey (Niger).