Plusieurs évêques français ont réagi à la révision constitutionnelle approuvée hier soir par 780 voix contre 72 et 50 abstentions pour inscrire l’avortement dans la Constitution française. La Conférence des évêques de France (CEF) avait par ailleurs appelé au jeûne et à la prière à l’occasion du vote.
C’est le cas de Mgr Aillet, évêque du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron:
C’est historique en effet : la France vient de faire du droit de tuer une loi fondamentale. La Constitution dresse désormais les femmes contre les enfants à naître ! Elle prétend garantir la liberté quand la plupart des femmes n’ont pas le choix. Seigneur prends pitié de nous !
— Mgr Marc Aillet (@MgrMAillet) March 4, 2024
Mgr Bozo, évêque du diocèse de Limoges, a également réagi et dénonce une “quasi unanimité médiatique et politique”:
— Mgr Pierre-Antoine Bozo (@MgrPABozo) March 4, 2024
À suivre.
Dépenser des millions pour restaurer Notre-Dame et, en même temps, inscrire l’IVG dans la constitution…
Misérable pays, doit penser notre mère du Ciel.
Les évêques en 1975 sont restés silencieux sur l’avortement. Les Marty Etchegaray retrouvaient leur voix pour condamner uniquement les fidèles de la Tradition mais sur l’avortement rien.
Depuis les années 70 les évêques issus de Vatican II sont très gauchisants, soixante huitard, voire marxisants.
Dans les années 80 l’obsession des évêques n’était pas de combattre l’avortement mais la montée de ce qu’ils appelaient « l’extrême droite ».
Decourtray ne disait pas un mot sur l’avortement mais n’avait pas de mot assez fort pour condamner un certain parti politique qui à l’époque était contre l’avortement (je dis bien à l’époque car ce n’est plus le cas aujourd’hui).
Il faut reconnaitre que ces réactions d’évêques sont bien timides et à aucun moment ces évêques ne rappellent le jugement de Dieu et les fins dernières. Contrairement aux mensonges de Bergoglio l’enfer n’est pas vide.
Le 8 décembre on verra les évêques -qui n’en sont pas à une trahison près- tout sourire entourer Macron pour la réouverture de Notre Dame de Paris.
Les évêques issus de Vatican II sont aussi, en partie, issus du “système” d’avant. Les prêtres qui ont fait les pires scandales, commis les turpitudes que l’on connaît, ne sont pas tous – loin s’en faut – ordonnés après 1965. C’est aussi ce clergé supposé “traditionnel”, qui portait la soutane, etc. qui a tout envoyé paître. Ce qui ne retire rien à certains choix désastreux, à la responsabilité écrasante des pasteurs. Les évêques actuels ne sont pas tous “gauchisants” et le fait, par ailleurs, qu’ils ne le soient pas ne résout pas tous les problèmes. Ceux qui parlent ont eu le courage de le faire, et ne les méprisons pas parce qu’ils ne parlent pas comme si ils prêchaient en chaire. Ce ne sera jamais suffisant par rapport à ce qui se passe, mais ce sera déjà beaucoup face à ce qui se passe aujourd’hui.
Quelques évêques…. évidemment ! Le sujet est devenu tabou pour eux, même chez lez évêques bien (je ne cite pas de noms). Le seul qui mérite “une mention”, c’est Mgr Aillet, mais ses confrères ne l’ont pas vraiment écouté : c’était plus facile de “s’en remettre” aux communiqués lénifiants de la CEF (et entre parenthèses, des communiqués qui se répètent sur ce sujet ; car cette fois-ci, on avait fait dans le scandale et l’horreur, un “saut qualitatif”, qui méritait tout de même d’être signalé).
Ainsi ont-ils beaucoup de vies innocentes sur la conscience pour ne pas les avoir défendues par tous moyens, pour ne pas avoir fait un effort intellectuel et moral de s’élever contre cette imposture, aujourd’hui sanctuarisée (!) dans une Loi fondamentale d’un pays qui n’est décidément plus chrétien.
Mais ils ne sont pas les seuls à mériter le jugement de Dieu qui saura le leur rappeler au Dernier jour (v. mes remarques précédentes sur ce site).
Quousque non descendant !
Honte et dégoût.
NOTA : s’agissant de Mgr Bozo, j’ai tout de même remarqué que son mensuel diocésain de ce mois-ci (mars 2024) ne présente AUCUN éditorial sur ce sujet. En outre, ce sujet n’a été évoqué qu’en quelques lignes dans les numéros précédents. A-t-il seulement “la main” sur ce que l’on écrit dans ce mensuel “à son nom” ?
Merci à la CEF. Si on n’a besoin de rien, on pensera à elle.
à “moi”
“Vous plus moi” (en pensant à un slogan publicitaire regardé distraitement dans la rue ou à une bluette qui date d’il y a dix ans que j’ai fredonnée mieux qu’une chansonnette) , GRAND éclat de rire “à l’endroit de la CEF”.
à TD.
D’accord avec vous sur ce que vous venez d’écrire dans l’ensemble.
Je réagis ici sur un point, votre dernier paragraphe : pourquoi ne pas adresser une supplique à Mgr Ulrich de ne pas s’associer aux “cérémonies de réouverture ” de Notre Dame de Paris le 8 décembre (surtout le 8 décembre, solennité de l’immaculée CONCEPTION), laquelle réunirait tous les catholiques qui réfléchissent, anonymes ou non, et/ou une pétition de même teneur, laquelle réunirait d’autres personnes, non catholiques, croyantes ou non (si elles sont non croyantes, réfléchissant selon les lumières d’une raison droite, capable de comprendre les exigences de la loi naturelle) ?
Avez-vous des idées :
– sur la forme de la supplique et/ou de la pétition ?
– sur les signataires qu’il faudrait approcher pour les convier à signer ?
– sur le mode de diffusion de cette supplique et/ou de pétition ?
J’en ai. Partageons-les !
Il n’est pas trop tard pour bien faire, surtout si l’on ne veut entrer en “enfer sur la terre”.
De mémoire, je n’ai vu qu’un seul évêque, Monseigneur AILLET, prendre clairement position contre cette infamie, et ce dès que le projet “satanique” a été connu.
Il fur également le seul à souhaiter des manifestations contre le projet scélérat, mais ce ne fut que prêcher dans le désert, face à l’indifférence de conférence des évêques dont les larmes de crocrodile, versées à posteriori une fois le forfait accompli, ne relèvent que de la pure hypocrisie. Ils devraient cependant envisager avec terreur le sort qui sera réservé aux pasteurs qui auront égaré leur troupeau !
M Vaas je suis d’accord avec vous. On sait que les évêques de France (en majorité, pas tous) avant Vatican II étaient déjà imbus de modernisme. Ce sont ces évêques qui après le concile ont tout détruit. Mais du temps de Pie XII ils étaient obligés de montrer une certaine retenue. Après le concile ils n’avaient plus à se gêner pour tout démolir.
“Ceux qui parlent ” dites-vous. Oui certes mais il faut remarquer qu’ils ne sont guère nombreux. Et surtout ces évêques devraient rappeler le jugement de Dieu, les fins dernières, l’Enfer.
Après l’IVG les vieux ont du soucis à se faire !
Un proverbe traditionel : le plancher de l’enfer est construit avec les os des Evêques.
Pas un mot dans les paroisses au cours des homélies. C’était pourtant le moment d’en parler et de rappeler que les personnes qui l’ont pratiqué sont de facto excommuniés et les praticiens aussi.
Que Dieu vienne en aide aux malheureuses qui se sont laissés embarquées par des associations complices subventionnées par l’État !