Philippe Delorme, secrétaire général de l’Enseignement catholique, demande la suspension de la campagne de vaccination contre les papillomavirus, lancée début octobre dans les collèges. Les papillomavirus se transmettent par contact peau à peau lors des relations sexuelles. L’enseignement catholique doit avoir un autre message à transmettre que celui de la débauche sexuelle…
L’Enseignement catholique a formulé cette recommandation au niveau national le 26 octobre après le malaise d’un élève de 5ème quinze minutes après avoir reçu une dose de vaccin le 19 octobre dernier en Loire Atlantique (diocèse de Nantes) dans un collège de l’enseignement catholique – il a ensuite fait une chute sur l’arrière de la tête qui lui a été fatale, a confirmé l’autopsie.
Dans un communiqué publié ce lundi, l’Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire a annoncé la mort de ce collégien. L’ARS précise que l’élève a fait une “chute lourde” qui a provoqué un traumatisme crânien.
“Ce type de malaise peut survenir du fait du stress provoqué par la vaccination mais est sans lien avec le produit vaccinal ou à un défaut de qualité du vaccin“, insiste l’agence.
Sic.
Philippe Delorme a déclaré :
“Face à cette situation, à la fois par respect et décence envers cette famille mais aussi par principe de précaution il est nécessaire de suspendre cette vaccination dans nos établissements”.
Il précise vouloir attendre que les enquêtes en cours analysent “précisément les causes de ce drame” et ainsi “garantissent la sécurité absolue pour tous les jeunes qui se font vacciner”.