Ce catéchisme publié par Mgr Athanasius Schneider est une réponse à ceux qui sont “perplexes face à la confusion doctrinale généralisée dans l’Église d’aujourd’hui”.
Ce catéchisme intitulé CREDO traite de nombreuses questions actuelles de la société moderne et répond à de nombreuses attaques actuelles contre le catholicisme et la moralité.
Mgr Schneider a officiellement lancé le livre lors d’un événement organisé le 26 octobre, à quelques pas de la place Saint-Pierre.
Formulé dans le style traditionnel des questions-réponses, Credo aborde de multiples aspects nécessaires aux catholiques dans une société qui ne cesse d’abandonner la morale traditionnelle.
Mgr Schneider commence par exposer les articles du Credo, avant de passer à la morale, aux vertus et aux questions sur le péché, ainsi qu’aux dix commandements et aux commandements de l’Église. La troisième partie du texte est consacrée aux sacrements de l’Église et à l’adoration de Dieu. Le livre comprend également un appendice utile de credo, de prières, de détails sur les rites et le mobilier de la messe traditionnelle, ainsi qu’un index de certaines erreurs.
Alors que la formulation du livre semblera familière aux lecteurs des catéchismes traditionnels, le texte de Mgr Schneider est entièrement équipé de questions et de réponses pertinentes pour les problèmes de la société moderne. Il écrit de manière claire et précise sur une variété de sujets qui sont restés sans réponse dans les catéchismes des décennies précédentes, y compris :
- l’utilisation des médias sociaux, la technologie personnelle,
- la science et l’évolution,
- la guerre juste, la peine de mort,
- l’idéologie du genre, la modestie,
- les vaccins, et les produits entachés d’avortement
- les mandats en matière de santé,
- les religions du monde et la primauté du catholicisme
- la vraie prière,
- l’éducation fidèle des enfants, la scolarisation,
- la liberté religieuse, la liberté d’expression,
- clergé féminin, scandale dans l’Église catholique,
- infaillibilité du pape, magistère et erreur,
- pornographie, éducation sexuelle,
- Questions sur le travail du dimanche et le culte,
- communisme, franc-maçonnerie,
- le mondialisme, le transhumanisme,
- mouvement charismatique,
- marijuana, usage de drogues
Au sujet de l’usage de certaines drogues, l’évêque écrit :
L’usage récréatif de la marijuana est-il un péché d’intoxication ?
Oui. En raison de son effet rapide et immédiat d’altération de l’intellect, la marijuana ne peut être utilisée licitement que pour de véritables raisons médicales, sous la supervision d’un professionnel de la santé.
En ce qui concerne les relations de l’Église catholique avec l’islam, Mgr Schneider cite l’islam parmi les “principales erreurs religieuses concernant la Sainte Trinité”, et note que “l’islam rejette explicitement les vérités révélées de l’Église catholique” :
L’Islam rejette explicitement les vérités révélées de l’Incarnation, de la divinité du Christ, de son sacrifice rédempteur sur la Croix et de la Sainte Trinité. Il considère le Christ comme un simple prophète et vénère la Vierge Marie simplement comme une sainte femme, et non comme la Mère de Dieu.
S’exprimant sur l’aspect très actuel des injections et des produits contaminés par l’avortement, Mgr Schneider déclare :
Le développement de ces produits participe aux crimes abominables que sont le meurtre d’enfants et le vol d’organes, qui sont actuellement le moteur de l’industrie de l’avortement et de l’industrie fœtale. L’utilisation en connaissance de cause de ces produits – par exemple les vaccins contaminés par l’avortement – implique l’omission grave d’une protestation ferme et publique contre ces maux, ce qui rend notre rejet de principe inefficace et peu convaincant dans la pratique ; et la consommation consciente des produits de ces “industries” inhumaines donne l’apparence d’une complicité avec ces maux.
La raison pour laquelle il condamne une telle participation est que “aussi lointain que soit l’avortement initial, la création et l’utilisation de tels produits contaminés par l’avortement continuent d’instrumentaliser les corps d’enfants assassinés, par le biais de lignées cellulaires qui leur appartenaient autrefois”.
Abordant de nombreux sujets qui ont fait l’objet de confusion et d’erreur au cours du pontificat du pape François, Mgr Schneider présente également une compréhension catholique de la fraternité, un terme très employé par le pape :
Une fraternité universelle et naturaliste fondée sur les liens du sang et de la nature est au cœur de l’erreur condamnée de la franc-maçonnerie, qui propose “une religion universelle, sur laquelle tous les hommes sont d’accord. Elle consiste à être bons, sincères, modestes, et gens d’honneur, quelle que soit la dénomination ou la croyance particulière dont on peut se distinguer”.
Il expose succinctement les réalités catholiques et biologiques concernant l’idéologie transgenre : “Les sexes masculin et féminin sont des réalités biologiques fondamentales et inaltérables, et le corps de chaque personne révèle s’il est un homme ou une femme” – et décrit l’idéologie du genre comme “une sorte de dualisme gnostique et, en fin de compte, satanique, qui doit être rejetée”.
Qu’en est-il de ceux qui réclament à cor et à cri l’ordination de femmes au sein du clergé catholique ?
Ils : 1. S’opposent à l’ordre divinement établi des deux sexes, chacun ayant sa mission spécifique ; 2. rejettent la constitution hiérarchique de l’Église ; 3. dénigrent la dignité unique de la féminité chrétienne, qui consiste principalement en la maternité, à la fois physique et spirituelle.
En présentant son travail, Mgr Schneider a rappelé la charge scripturaire de prêcher l’Évangile (1 Corinthiens 9:16) ainsi que le devoir d’un évêque de “maintenir le dépôt de la foi, entière et incorrompue, telle qu’elle a été transmise par les apôtres et professée par l’Église en tout temps et en tout lieu”.