Le cardinal Gerhard Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a envoyé à LifeSiteNews ses commentaires sur le Synode sur la Synodalité qui s’est achevé après une session de trois semaines à Rome.
Dans ses remarques, le cardinal a clairement indiqué qu’il avait eu “très peu d’influence” sur les discussions du synode et qu’il n’avait pu “parler en public” qu’une seule fois, mais il a ajouté que “pour les hérétiques et les mondialistes, il n’y avait pas de secret pontifical”. Si les conversations à sa table pendant le synode ont été “bonnes”, a expliqué le prélat allemand,
“l’influence sur l’ensemble du déroulement et de l’ordre du jour était visible dans tout (bénédiction de la sexualité extraconjugale, avant et après le mariage, diaconat et ordination sacerdotale pour les femmes, aplanissement des différences entre prêtres, évêques et laïcs)… et elle était déjà visible dans la sélection des participants au synode pour la conférence de presse, où ils ont répété de manière monotone leurs thèses”.
“Pour les hérétiques et les mondialistes, il n’y avait pas de secret pontifical. L’appel à l’harmonie consiste à dire que personne ne peut s’opposer à cet agenda s’il ne veut pas être mis au pilori comme rigoriste, traditionaliste, cléricaliste”.
Mgr Müller a également observé l’utilisation problématique du mot “Esprit Saint” au cours des sessions du synode :
“Il a été assez peu catholique/orthodoxe de toujours parler de l’Esprit sans tenir compte du fait que le Saint-Esprit est une personne divine et non un être fluide, et qu’il ne peut donc jamais être mentionné qu’avec le Fils et le Père.”