Le quotidien Présent (site) rappelle aujourd’hui sous la plume de Caroline Parmentier que
c’est toute la Love Parade elle-même qui porte en elle la décomposition de cette foule dégénérée, buvant, se dénudant et se shootant sur des rythmes techno particulièrement abrutissants. Le Figaro une fois de plus est particulièrement lâche et complaisant lorsqu’il décrit des « jeunes gens partis écouter de la musique techno ». Les témoignages affluent pour décrire la grosse orgie qu’est devenue au fil des années cette manifestation créée en 1989 à Berlin quelques mois après la chute du mur. Beaucoup de Berlinois décrivant chaque année les nuisances de ces fêtards sous l’emprise de l’alcool et de la drogue qui saccageaient le Tiergarten, le grand parc du centre de la capitale. Les images outrées et se voulant provocantes de ces « ravers » paumés en plein « trip » techno, ont fait le tour du monde.
Curieusement, les revendications homosexuelles qui animaient cette Love Parade avec chars ad hoc, ont totalement disparu des dépêches et des reportages après le drame. Pour ne pas les mêler à ça sans doute ! La dépêche d’AFP qui annonce triomphalement et un peu vite à 16 h 35 que la « parade gay » de Duisbourg en Allemagne s’est « déroulée » dans le calme, n’évoque plus jamais ce qualificatif après que le défilé a tourné au chaos sanglant.
Le propriétaire de la marque Love Parade a de son côté annoncé mais un peu tard, que c’était la dernière.
Enfin une bonne nouvelle.
Thibaud COUPRY