J’ai souvent parlé, sur ce blogue, des chrétiens d’Orient. Leur disparition est un des drames les plus effrayants de notre époque. Et, tout comme le drame de l’avortement, c’est une tragédie qui n’a pas l’heur d’intéresser les puissants du jour…
Je viens de lire, dans le bimensuel catholique “L’Homme nouveau”, un entretien avec l’abbé Gollnisch, nouveau directeur de l’Oeuvre d’Orient, qui définit ainsi sa mission:
“Donner aux chrétiens une espérance. Il est trop facile d’exhorter des hommes à rester en disant: “Vous avez de belles traditions et de belles églises, continuez!” Bien sûr, les inviter au martyre est une bonne chose… Et puis, c’est facile, assis dans un fauteuil au milieu du sixième arrondissement! Mais inviter à l’espérance vraiment, leur faire comprendre qu’ils souffrent en union avec l’Eglise est moins évident.”
Plus que jamais, au seuil du synode qui leur est consacré, ne les oublions pas et prions pour eux!
Prions pour eux.