La photo date de lundi: un archevêque brésilien a donné la communion à un non-catholique, le responsable d’une communauté musulmane. L’archevêque s’est défendu de toute prévarication, en invoquant l’exhortation Desiderio Desideravi.
On pourra cliquer sur le tweet qui a signalé cet abus dans l’image suivante.
Relisons le canon 912 du Code de Droit canonique:
Tout baptisé qui n’en est pas empêché par le droit peut et doit être admis à la sainte communion.
Pour utiliser une citation aussi détournée, on se demande s’il n’avait pas prémédité son coup.
Bon, en attendant, on voudrait savoir s’il sera publiquement corrigé (probablement pas). Y a-t-il un canoniste dans la salle pour nous dire ce que le Droit Canon prévoit dans de tels cas ? L’inconduite est publique, et la justification pathétique. Comment rééduque-t-on ce genre de gugusse ?
Hypothèse bienveillante : le musulman est converti en secret, et l’archevêque prend sur lui. Bon, on n’évaluera pas la plausibilité de cette hypothèse, par bienveillance.
PS : que le dernier mot soit quand même un mot d’amour et de réparation au Bon Dieu et au Fils crucifié.
Ils vont s’arrêter ou ? La communion à un sataniste ?