En février 1915, l’association Notre Dame du Salut – qui avait ouvert parmi ses membres une souscription pour fournir des autels portatifs aux aumôniers militaires engagés dans la Grande Guerre, obtenait du pape Benoît XV la faveur pour tous les prêtres de célébrer la sainte messe de Beata ou la messe votive pro tempore belli.
En même temps, comme l’écrivait le cardinal Gasparri dans une lettre qui devait figurer en préface de l’ouvrage, “il a approuvé le projet de l’Association de publier, vu la difficulté de se procurer des missels de petites dimensions, un extrait contenant le Canon de la messe, la messe de Beata, et la messe pro tempore belli. Sa Sainteté désire toutefois que cet extrait contienne, en outre, les principales fêtes de Notre Seigneur”.