La chapelle Saint-Jean-Bosco, rue du Chemin Français à Besançon, quartier saint-Claude, a été vendue par le diocèse de Besançon à un promoteur qui l’a détruite pour la remplacer par des logements, après avoir été mise en vente en 2021 pour 250.000 euros à l’origine. La presse locale en informe une fois le fait accompli.
“Il y a bien sûr un peu de nostalgie parmi les vieux habitants du quartier de Saint-Claude. L’église Saint-Jean Bosco, rue Chemin-Français, est, actuellement, en train de disparaître sous leurs yeux. Le chantier de démolition de l’ensemble est engagé depuis quelques jours. Mise en vente par le diocèse, qui en était propriétaire, la chapelle, datant de 1968, a été finalement acquise. C’est le promoteur lyonnais, le Groupe Pierreval qui s’est finalement porté acquéreur“. Ladite église n’avait presque plus de fidèles et n’était plus guère utilisée.
L’église datait de 1968, lorsque les abords de la gare Viotte ont été urbanisés – l’immeuble qui s’élèvera à la place va appartenir à ICF, et proposer des logements pour le personnel de la SNCF. “Saint-Jean Bosco a été bien logiquement désacralisé avant la vente effective. L’ensemble avait, à l’origine, été mis en vente aux environs de 250 000 €. Le diocèse a récupéré le mobilier qui ornait l’église. « Il ne reste qu’une chose à remettre à l’Église, ajoute Damir Donlic, c’est la croix qui dominait le bâtiment. » Ultime souvenir d’une aventure paroissiale désormais terminée“.
Une église à l’image du printemps de l’Eglise – le concile Vatican II, qui est presque contemporain.
Avec la petite ritournelle qui leur donne bonne conscience:” la chapelle est desacralisée”…. une sorte de ” dépénalisation ” spirituelle. Qui justifie tout ! Combien d’églises vont disparaître. ? Ds l’indifférence totale, puisque c’est une volonté du peuple.
Cette église, moche et sans aucun intérêt architectural et finalement démolie, est on ne peut plus représentative de ce qu’est devenue l’Église après cinquante ans de régime conciliaire.
Une église moche, pour une liturgie réformée moche et désacralisée d’une Église s’est reniée en tentant de se mettre au goût du jour, et qui, du coup, n’intéresse plus personne. Le voilà, le fameux printemps du concile qui se voulait une nouvelle Pentecôte.
en fait, c’est une horreur moderniste de moins que l’on ne verra plus.
“… la chapelle, datant de 1968 …” et maintenant détruite: symbole prophétique et ironie !
Symbole de l’idéologie de l’époque, un renouveau de l’ Eglise grâce au concile ,cette chapelle n’est pas une exception ,combien d’autres chapelles ou églises de cette époque sont désormais fermées ou déjà démolies !
Certains instituts religieux, juste après le concile, ont fait construire à grand frais de vastes bâtiments devant servir de noviciats et de couvents d’études , certains de ces édifices n’ont jamais accueilli ni novices ni étudiants ,les Assomptionnistes dans la périphérie de Lyon au coeur d’un vaste parc, les Rédemptoristes près de Strasbourg,et d’autres en Belgique par exemple .
Il est certain que tous croyaient réellement à un grand renouveau ,on ne peut le nier ,mais les faits leur ont donné tort, l’erreur est humaine ,tout ce que nous devons souhaiter c’est une prise de conscience et une reconnaissance de l’échec de la majorité des réformes conciliaires .
Pas de regret, cette “eglise” n’a probablement jamais abrité le Saint Sacrifice de la messe tridentine.