Lourdes: basilique ou boîte de nuit ?

Je n’ai ni l’autorité ni les compétences pour porter une appréciation étayée sur ce fait, peut-ere tout de même un sensus fidei (faillible).

1) POUR LA PERMISSION :

le psaume 67 :
03 Comme on dissipe une fumée, tu les dissipes ; + comme on voit fondre la cire en face du feu, les impies disparaissent devant la face de Dieu.

04 Mais les justes sont en fête, ils exultent ; devant la face de Dieu ils dansent de joie.

05 Chantez pour Dieu, jouez pour son nom, + frayez la route à celui qui chevauche les nuées. Son nom est Le Seigneur ; dansez devant sa face.

Remarque : l’impiété est maudite et les impies appelés à mourir, mais la danse n’est pas présentée comme de l’impiété (au demeurant, à Lourdes, la musique était rythmée et il y avait des lumière d’ambiance, mais les fidèles ne dansaient aps).

Psaume 149,

01 Alléluia ! Chantez au Seigneur un chant nouveau, louez-le dans l’assemblée de ses fidèles !

02 En Israël, joie pour son créateur ; dans Sion, allégresse pour son Roi !

03 Dansez à la louange de son nom, jouez pour lui, tambourins et cithares !

04 Car le Seigneur aime son peuple, il donne aux humbles l’éclat de la victoire.

05 Que les fidèles exultent, glorieux, criant leur joie à l’heure du triomphe.

Qu’il y ait dans l’Eglise une musique associée à l’exultation (joyeuse, donc), postérieure aux années 1920, paraît donc envisageable. C’est peut-être ce qui s’est produit à Lourdes.

La video ne montre pas ce qui s’est produit avant, ni ce qui s’est passé après. Si c’était un chemin opru entrer dans une adoration eucharistique silenceuse, comme cela se pratique ailleurs, pourquoi pas ?

2) POUR L’INTERDICTION

La sainteté du lieu n’est rien en soi, la basilique est sainte parceque DIEU s’y tient, lui, le seul Saint.

Psaume 95 :
04 Il est grand, le Seigneur, hautement loué, redoutable au-dessus de tous les dieux :

05 néant, tous les dieux des nations ! Lui, le Seigneur, a fait les cieux :

06 devant lui, splendeur et majesté, dans son sanctuaire, puissance et beauté.

Or la basilique est le sanctuaire du Seigneur. Donc…

CONCLUSION :

On peut souhaiter que l’autorité légitime réactualise les règles en matière de musique sacrée :
– tous les styles sont-ils permis à l’intérieur des sanctuaires ?
– même en autorisant les styles modernes, Jésus ressuscité est clarté : pourquoi reproduire l’ambiance obscure (si facilement ténébreuse) des boîtes de nuit ? Quel besoin de “lumières d’ambiance” ?

Maintenant soyons réalistes, l’Eglise a depuis longtemps (XVIe siècle au moins, Palestrina) laissé entrer des mélodies profanes poru chanter le sacré. Donc sur ce point précis, pas sûr que les évêques se bougent beaucoup.

On peut cependant espérer une reprise en profondeur de la préflexion de l’Eglise sur la notion de sanctuaire. Moïse a bâti le premier Tabernacle à l’imitation del a Demeure de Dieu dans le Ciel. Nos sanctuaires devraient donc chercher à imiter ce qui se fait au Ciel. Et le culte de Moïse état permanent. Si les paroisses se souciaient davantage de ne pas laisser Dieu tout seul, les profanations sseraient moins faciles. Mais nos évêques n’ont pas mis cela sur la feuille de route de nos curés (parcequ’ils n’en ont pas eu l’idée, mais nous laïcs, pouvons la leur souffler). Plus il y aura d’adoration perpétuelle dans nos paroisses, plus le sens du sacré grandira. Peut-être même dans le clergé !

Je croyais que pour prier il fallait un minimum de silence pour favoriser le recueillement. Les choses ont changé, j’espère que la Sainte Vierge à été prévenue.

et commencez par débarrasser la belle façade de la basilique du rosaire des médiocres pseudo-mosaïques que l père Rupnik lui a infligées et qui ne rappellent à la face de millions de pélerins que les turpitudes de l'”artiste” père rRupnik comme les vitraux du père Ries ont été retirés des églises qu’ils avaient mutilées

Et il faut se réjouir que près de dix mille jeunes passent une semaine à Lourdes avec un beau programme d’activités religieuses dans le cadre du Frat. Et cette soirée dans la basilique parle un langage jeune.

Au lieu de persécuter les tradis . François devrait mieux remettre de l ordre dans son Eglise, ca devient vraiment le bazar a tous les niveaux…

Les manifestations d’allégresse (chants et danses) , c’est bien, mais c’est mieux en-dehors des églises.
Parce qu’on sait très bien (cf en Amérique du Nord), que ça devient une habitude pendant les messes.
Le démon se présente toujours sous des traits flatteurs et inoffensifs.

une grande salle pour accueillir des jeunes,c’est qu’il fallait;Ls chants n’étaient pas profanes mais un plutôt pop.religieux. Vouliez vous que tous ces jeunes du FRAT restent muets.

Le st sacrement avait été déplacé à la sacristie. Où est la désacralisation ?!!!

C’est bien, cher Denis Crouan, que vous ayez abandonné votre rêve impossible de réforme de la réforme, ou de célébration digne du novus ordo. Nemo, le liturgiste bien connu, vient encore de démontrer, au cours d’un débat du Forum Catholique, que le chant grégorien ne peut être dissocié de l’usus antiquor. Cela dit, certains intervenants ici semblent considérer que le grégorien est triste et compassé. Il y a peut-être une façon de le chanter, pommadée et sirupeuse, qui peut donner cette impression. Ce n’est pas le cas partout. Quant aux ersatz modernistes de grégorien, ils sont à bannir pour leur nullité et leur laideur. J’en ai relevé seize en surfant sur la toile, mais il y en a certainement beaucoup plus. La vulgarité n’a pas de limites. Les plus connus sont : Missa pro Europa, Messe de Saint Jean, Messe de Saint Augustin, Messe de Saint Lorenzo, Messe de Saint Boniface, etc… Sous prétexte que c’est moche, a t’on le droit de se trémousser, d’allumer son briquet, de consulter son smartphone, de discuter avec ses voisins, de ricaner, de pincer les fesses, de fumer, de sortir son sandwich, de taper des mains, d’enfiler son maillot de bain, etc … J’en passe, c’est sans fin. Quant aux chants modernes d’accompagnement en français, c’est le plus souvent de l’enthousiasme forcé, de l’euphorie antinaturelle, comme sous l’effet de drogues ad hoc. “Assez, fuyons ces lieux où la parole est vile, la joie ignoble, et le geste brutal” disait Faust à Méphistophélès. On n’en est pas encore là, mais il y a une dérive. Vivent le vrai, le beau, et le bien.

Ça fait 60 ans que l’Église veut faire djeun… Alors justement ils sont où les djeun? Chez les traditionnels, et moi aussi, je n’en peux plus des criailleries dans le micro, des blabla du curé et de son gel avant la communion.

Merci Seigneur pour ces jeunes réunis à lourdes,pour ces jeunes animateurs engagés qui osent chanter leur Foi en Jésus Christ et les encourager à recevoir les Sacrements que vous nous donnez pour grandir en Sainteté !
Alléluia oui revenons à l’essentiel.

Tout à fait d’accord avec vous, Maria. Ce sont des chants de louange et, si on critique absolument tout, on risque plus de vider les églises et de décourager ces jeunes ; la louange fait partie de la prière et c’est une forme d’expression de la joie chrétienne. Ces jeunes partis au Frat se créent des souvenirs et, les voies du Seigneur étant impénétrables, qui sait combien de jeunes parmi eux découvrent la joie d’être croyants et combien renoueront avec la pratique après le Frat ? Un saint triste est un triste saint.