Comme nous l’avions écrit précédemment les œuvres de l’abbé Ribes, mis en cause pour des dizaines d’abus sexuels sur mineurs dans les diocèses de Lyon, Grenoble et Saint-Étienne, ont été retirées presque partout, sauf à Givors (69). Une pétition a été lancée pour le retrait des dernières – des vitraux à Saint-Martin de Cornas, sur la commune de Givors.
Jamais jugé, l’abbé Ribes a fait près de 70 victimes connues. Il s’inspirait aussi des nus d’enfants dont il abusait pour ses “oeuvres“, notamment des tableaux, chemins de croix et vitraux dispersés dans diverses églises principalement dans les trois diocèses précités. Derrière certaines oeuvres, lors de leur dépose, l’on a pu constater qu’il écrivait le nom de l’enfant-victime qui a servi de modèle.
Les auteurs de la pétition – parmi lesquels des victimes du père Ribes, expliquent :
“Début 2021, des victimes de Louis Ribes demandent le retrait de toutes ces productions. Be Brave France est aux côtés du Collectif des victimes de Louis Ribes et soutient leurs demandes.
Plus d’un an après, les vitraux de Louis Ribes n’ont pas été retirés de la chapelle Saint-Martin de Cornas de Givors. Cette chapelle est désacralisée, elle appartient à la Mairie de Givors et l’association pour la restauration et la sauvegarde de Saint-Martin de Cornas est locataire.
Le 1er avril 2023, le Collectif des victimes de Louis Ribes et Be Brave France ont été reçus à la Mairie de Givors par le Maire et Solange Fornango, élue en charge du patrimoine et présidente de l’association pour la restauration et la sauvegarde de Saint-Martin de Cornas.
Les propos tenus par le Maire et l’élue ont été d’une violence inouïe pour les victimes : pour eux, la préservation des vitraux passe avant tout. Les deux élu-es sont resté-es insensibles à la souffrance des victimes qui ont clairement exprimé que la dépose des vitraux (et leur destruction) était un élément primordial dans leurs processus de reconstruction. L’idée que des visiteurs pourraient voir des productions de Louis Ribes (qui ont servi d’alibi pour les violer) leur est insoutenable.
À ce jour, le Maire refuse de retirer et de détruire les vitraux du pédocriminel Louis Ribes faisant peu de cas des violences sexuelles qu’ont subies de nombreuses victimes, notamment celles qui avaient fait le déplacement pour, une fois de plus, raconter leur douloureuse histoire…
Exposer les productions de Louis Ribes, c’est mépriser toutes les victimes de pédocriminalité”.
Pour information, le maire de Givors, Mohammed Boudjellaba, de gauche écologiste d’après le Progrès, a écrit au Pape François au sujet de ces vitraux.
“Dans son courrier, Mohamed Boudjellaba propose la mise en place d’un débat national « sur le destin des œuvres d’artistes ayant un passé criminel ». Il demande également au pape « des réponses concrètes en matière de soins des victimes ».
Il va falloir , aussi, se préoccuper des ” choses” de Rupnic, qui sont partout en de nombreuses églises, comme le séminaire français de Rome, sur la façade, notamment, de la Basilique du Rosaire, à Lourdes, etc…. il est inadmissible que les choses restent en place , comment ” clin d’oeil” du prédateur, à la barbe de tout venant. Comment prier sereinement ?
s’il ne veut pasl es détruire il doit AU MOINS LES RETIRER DE L’EGLISE où ils n’ont rien à faire ! qu’il constitue s’il ledésire u MUSEE DES HORREURS avec l’ensemble des “oeuvres” !
En soi, l’église est désaffectée au culte. C’est maintenant une “salle”. Mais le pouvoir de décision revient au maire…