Les carillonneurs de la cathédrale – qui donnent chaque samedi à 11h un concert avec l’angélus de la cathédrale de Perpignan – et les amis du Carillon – organisateurs d’un festival international du carillon depuis 22 ans et à l’origine de l’installation d’une cloche civile appelée cloche de la Paix, ont uni leurs forces pour créer un nouvel angélus.
Le média catalan Ouillade.eu explique : “que se passe-t-il donc lorsque les carillonneurs et les Amis du Carillon mettent leur dynamisme en commun ? La réponse a été donnée ce samedi 25 mars à 10H.
En effet, les Amis du Carillon ont désiré rajeunir, musicalement parlant, l’Angélus, attribué à Bonaventure Petit, et qui sonne trois fois par jour. Avec l’accord du Père Benoît de Roeck, Recteur-Archiprêtre de la cathédrale, ils ont sollicité un jeune carillonneur et compositeur américain, Tom Gurin, à charge pour lui de créer un nouvel Angélus composé de trois parties qui se complètent.
Chacune des parties correspondant à un moment précis de la sonnerie : matin, midi et soir. Celle du soir, faisant la synthèse des trois. Ainsi, ce samedi, a eu lieu la création de cet Angélus en première mondiale par le compositeur lui-même.
En effet, dans le contrat qui lie les Amis du Carillon et Tom Gurin, ce dernier conserve le droit de jouer ce morceau partout dans le monde, tandis qu’à Perpignan, cet Angélus, qu’il a lui-même enregistré sur le carillon de la cathédrale, pourra y être joué librement“.
Installé en 1885 après avoir été présenté à l’exposition universelle de Paris en 1878, le carillon de la cathédrale de Perpignan a été électrifié en 1956 et restauré en 1996. Il connaît une bonne mise en valeur locale et culturelle. Les carillonneurs sont nommés par ordonnance épiscopale, mais le carillon – comme la cathédrale – appartient à l’Etat.
Je viens de lire l’article.
Quelques précisions :
– ”qu’il me soit fait selon ta parole” – ce n’est pas l’Homme qui répond à Dieu, c’est Marie qui répond à l’Ange, envoyé de Dieu et ce, le jour de l’Annonciation.
– et c’est toujours le jour de l’Annonciation que le Verbe s’est fait chair, jour de la conception de Notre-Seigneur et non jour de sa naissance.
En dehors de tout jugement artistique sur l’œuvre de M Gurin dont je n’ai pas entendu la première composition, je trouve que la fragmentation en trois dates de ce nouvel Angélus entraîne une mauvaise interprétation de ce moment unique de la vie de Notre-Dame et de Notre Seigneur.