Pendant que des établissements scolaires catholiques semblent ne plus très bien connaître leur identité et que des évêques belges et allemands affirment bénir des unions homosexuelles – et se placent délibérément dans le camp de l’erreur, les orthodoxes sont entrés dans le Carême (Veliki Post), jusqu’au 15 avril.
Des chaînes de restauration rapide russes s’adaptent aux prescriptions assez strictes – ainsi la chaîne de restauration russe Teremok propose en ce moment un menu de Carême, avec bortsch, kacha au sarrasin, pommes de terres frites et bananes au dessert.
Les prix par plat sont aux alentours de 2 euros – l’euro équivaut à 82.5 roubles.
En France, la seule prescription alimentaire religieuse vraiment présente dans l’espace public et à laquelle s’adapte le commerce, c’est le Ramadan.
Ne dramatisons pas !
Ils sont encore très nombreux en France les restaurants qui proposent des plats de poisson (sans se limiter à la sole et à la lotte) et l’agneau de Pâques à Pàques.
Cela dit, je ne le trouve pas mauvais ce menu de Carême dans le pays de Poutine, non ?
Et puis on ne saurait résumer le carême à un régime sans sel, incolore, inodore et sans saveur