L’Ecole Sainte-Anne a été fondée à l’ombre de l’Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux en 1998. L’école a été reconnue comme école catholique en 2014 par Mgr Jean-Pierre Cattenoz, alors archevêque d’Avignon.
Dans sa lettre aux Amis de l’Ecole, le Père Irénée évoque ce qui est constitutif de la fonction d’institutrices ou de professeurs :
Chaque année, notre aumônier donne une instruction à l’équipe pédagogique lors d’une récollection à l’abbaye Sainte Madeleine. Vous êtes institutrice, professeur, et votre tâche se ramène à deux activités indissociables : enseigner et éduquer. Enseigner, c’est faire acquérir des connaissances qui permettent à l’élève d’être plus tard qualifié pour accomplir une tâche, une mission ; en deux mots, c’est transmettre un savoir. Eduquer un enfant qui a un corps, une âme et un esprit, c’est l’aider à développer ses potentialités, à épanouir sa personnalité, à grandir en intelligence et en sagesse, à éveiller sa conscience au bien, au beau, à ce qui est juste pour rejeter le mal. Pour cela il faut lui apprendre. Apprendre à respecter les lois et les règles de la vie physique, morale et sociale, par exemple l’hygiène, la politesse, la courtoisie, la bonne tenue, le civisme. Apprendre à développer le sens de l’effort, du travail bien fait. C’est aussi l’ouvrir à la vie spirituelle et religieuse par la foi en Dieu : connaître, aimer et servir Dieu Créateur et Père, car si nous bâtissons une société sans transcendance, dirigée par la seule volonté des hommes, elle deviendra une jungle, un enfer, qui tôt ou tard détruira l’homme lui-même. L’éducation chrétienne n’est pas avant tout un cumul de préceptes, de lois, d’exigences à observer. Elle repose sur Dieu qui nous aime, nous parle, nous demande de lui faire confiance et de l’imiter dans sa bonté. Car le Ciel et la Terre passeront mais ses paroles ne passeront pas. Finalement, en matière d’éducation, Dieu seul est le maître des âmes, Dieu seul est l’auteur de tout bien. Dieu seul peut éclairer les esprits, Dieu seul peut toucher les coeurs. Nous ne sommes que des causes secondes. « Mon désir constant, mon aspiration profonde fut toujours de monter et de faire monter moralement ceux sur qui je pouvais avoir de l’influence » (Cardinal Mercier) Nous ne faisons du bien réel, du bien qui dure, que dans la mesure où c’est Dieu qui le fait par nous. Et Dieu ne peut faire du bien par nous que dans la mesure où nous sommes unis à Lui. Ce sont là des vérités qui nous sont familières, mais il est bon de les repenser si nous ne voulons pas qu’elles s’usent… et les formules s’usent vite quand on ne les vit pas. L’union à Dieu, tout est là ! La Règle de saint Benoit nous donne une méthode et les pratiques pour ordonner notre corps, notre âme et notre esprit en direction du Christ, et rester uni à Lui : elle propose une spiritualité accessible à tous. Père Irénée OSB
L’école cherche 8 000€ pour mettre aux normes sa cour de récréation.