Prier est toujours une idée judicieuse. Mais les informations reproduites sur l’image sont plus que DOUTEUSES:
1° selon le Bienheureux Mgr Alvaro del Portillo, successeur de saint Josémaria comme Prélat de l’Opus Dei et auparavant son plus proche collaborateur (béatifié en 2014: ce n’est donc pas un menteur), jamais saint Josémaria n’a demandé cette faculté, il s’y est même toujours opposé (alors que Mgr Alavaro, bien connu à la Curie, le lui avait conseillé et proposé d’intervenir pour l’obtenir sans aucune difficulté: refus, le saint préfère l’obéissance à toute dispense), et il célébrait le rite de saint Paul VI (déposition formelle et vérifiée lors de la béatification et canonisation de Josémaria, et témoignages reçus à Rome). Facile à vérifier aussi avec les quelques vidéos existantes pour constater que le saint célébrait dans les années 1970-1975 la “nouvelle” Messe.
2° quant à saint Padre Pio, il est mort AVANT la réforme dudit saint Paul VI et, s’il avait demandé quelque chose, ce serait de célébrer selon 1962 et non selon les réformes de 1965 qui ne concernent que le rite “traditionnel”… D’après les témoignages reçus à Rome, il n’aurait rien demandé, mais certes témoigné ne pas aimer certaines suppressions de 1965, et continué à célébrer comme “avant” soit 1962.
“L’Autorité eccésiastque” N’a donc PAS “accordé à leur demande la faculté de conserver les livres liturgiques de 1962” aux “deux premiers Prêtres canonisés morts après le Concile”. Il y a d’autres Prêtres morts après le Concile et canonisés, à commencer par saint Jean-Paul II (et le bx Jean-Paul Ier, et le saint Cardinal Wyszyński (simple béatification pour ces derniers mais quand même).
A Monsieur Buisine
l’obéissance est une vertu qui caractérise surabondament les saints. Et c’est le problème des discusssions pour ou contre le nouveau rite ou pour ou contre l’ancien: en est totalement absente la notion d’obéissance, à qui faut-il obéir? Quand obéir? pourquoi obéir? jusqu’où? A croire que cette vertu n’existe plus!
Une réponse est: “Perinde ac cadaver” ou “sicut baculum” disait saint Ignace.. (comme un cadavre, ou comme un baton dans une main qui le manie comme elle veut, le baton ne se rebellant pas). C’est rude.
Aussi, je vous propose autre chose. Sainte Brigitte avait questionné la Sainte Vierge (elle avait des possibilités que nous n’avons pas; et les Révélations de saint Brigitte sont les seules révélations officiellement approuvées par l’Eglise): “Quand je veux faire quelque chose qui m’apparaît vraiment bien (par exemple jeûner pour maitriser mes passions, ou faire abstinence) et que mon supérieur me demande de faire le contraire (ne pas jeûner, ou manger de la viande), qu’est-ce que je dois faire?” La Sainte Vierge lui a répondu: “Si on fait le bien que l’on envisageait, on aura une récompense: pour le bien accompli (un jeûne). Mais celui qui ne fait pas ce qu’il avait voulu (jeûner)par obéisance au supérieur, celui-là aura deux récompenses: une pour son obéissance; et une seconde, celle qu’il aurait eu s’il avait fait ce qu’il prévoyait (jeûner) mais ne l’a pas fait par obéissance”. Et la première est incomparablement supérieure à la seconde car elle sacrifie la volonté propre. Ce petit “principe” est cité partout par les saints, comme saint Alphonse de Liguori. L’application à la querelle liturgique est immédiate et claire. “C’est une illusion de penser qu’on puisse trouver une oeuvre préférable à celle imposée par l’obéissance. D’après sainte Thérèse, qui se livre à une oeuvre, même de piété, mais contraire à l’obéissance,agit certainement à l’instigation du démon, et non par inspiration divine comme il s’en flatte. Saint Marie Madeleine de Pazzi disait: dans l’obéissance, je suis sûr de faire la volonté de Dieu, mais aucune autre occupation ne me donne cette assurance” (saint Alphonse, Art pratique d’aimer Jésus-Christ, XIII, 17).
Quand j’étais à Rome, le futur Cardinal De Magistris, alors Régent de la Pénitencerie Apostolique, après avoir été le Chef de bureau du Saint-Office sous le Card. Ottaviani, me répétait: “Esthétiquement parlant, je préfère l’ancien rite; mais par obéissance je célèbre l’actuel. Je ne célèbrerai plus jamais l’ancien tant que le Pape ne le fera plus lui-même, ou ne me l’ordonnera pas”. Et Dieu voit mon abnégation. L’obéissance, toujours l’obéissance, car comme l’écrit saint Alphonse, “Celui qui obéit ne sera jamais jugé par Dieu”: l’obéissant, qui ne fait pas sa volonté, passe à travers le Jugement. Par contre, et c’est terrible, malheur au Supérieur qui a pris de mauvaises dispositions, fût-il le Pape, car lui sera condamné.
Quant à la question que vous posez “c’est leur empressement à célébrer ” la nouvelle messe” qui leur a valu leur canonisation ???”: la réponse me semble: “c’est leur obéissance qui leur a valu leur canonisation, leur empressement (pour reprendre votre mot) non… à célébrer tel ou tel rite, mais… à obéir”. “Qui vous écoute, m’écoute”.
Monsieur l’ABBÉ PERRENX DOCT THÉOL…, mais voilà le haut clergé n’est pas pas, et est très loin d’être la très Sainte Vierge Marie, très, très loin s’en faut. Ces quelques personnages font de l’idéologie politicienne dévastatrice.
N’étant plus au moyen-âge, nous n’avons aucune raison à nous soumettre et ne sommes plus justifiés à obéissance comme vous voulez l’être peut-être, tant leur autorité a fondu sous les scandales.
D’ailleurs un très grand nombre d’évêques ne suivent pas François sur ce terrain d’une guerre liturgique très personnelle et inutile. Le dernier rescrit, sous la houlette de Roche, est déjà classifié comme stupide et inutile, mais laissant transpirer une haine farouche pour la tradition qui pourtant a permis et permet le retour à la Foi de millions de personnes. Encore aujourd’hui dans notre chapellenie 3 futurs baptisés adultes ont vécus la première étape, alors qu’il l’avait refusée dans la partie conciliaire depuis des années.
Mais finalement qui a rompu les nombreux ponts construits par Benoît et avant lui Jean-Paul II, si ce n’est le jésuite ? Lui qui veut empêcher Jhesus d’atteindre des millions de fidèles là où nous le rencontrons, ou l’avons rencontré ? Les attitudes de François et de Roche sont pitoyables et démontrent un manque cruel de confiance en Dieu, de Charité et de respect du libre arbitre.
A la place du cardinal De Magistris, si ce n’était qu’une question d”‘esthétique”, j’aurais aussi obéi.
Mais toute obéissance ne doit pas être aveugle. Si un pape déconstruit ce que ses prédécesseurs ont bâti, il est légitime de s’interroger: est-ce parce que les chrétiens ne sont plus aptes à écouter l’enseignement d’hier ? les papes d’hier se sont-ils fourvoyés ?
Ces questions-là, les saints n’ont pas eu à se les poser parce que, si leurs supérieurs se montraient peu bienveillants ou manquant de la vertu de conseil (nous sommes tous pécheurs), ils restaient eux-mêmes obéissants au regard de la tradition.
Quant aux excès de zèle (jeûne excessif, mortifications…) chez certains religieux, St Benoît avait déjà prescrit de les réfréner.
Prier est toujours une idée judicieuse. Mais les informations reproduites sur l’image sont plus que DOUTEUSES:
1° selon le Bienheureux Mgr Alvaro del Portillo, successeur de saint Josémaria comme Prélat de l’Opus Dei et auparavant son plus proche collaborateur (béatifié en 2014: ce n’est donc pas un menteur), jamais saint Josémaria n’a demandé cette faculté, il s’y est même toujours opposé (alors que Mgr Alavaro, bien connu à la Curie, le lui avait conseillé et proposé d’intervenir pour l’obtenir sans aucune difficulté: refus, le saint préfère l’obéissance à toute dispense), et il célébrait le rite de saint Paul VI (déposition formelle et vérifiée lors de la béatification et canonisation de Josémaria, et témoignages reçus à Rome). Facile à vérifier aussi avec les quelques vidéos existantes pour constater que le saint célébrait dans les années 1970-1975 la “nouvelle” Messe.
2° quant à saint Padre Pio, il est mort AVANT la réforme dudit saint Paul VI et, s’il avait demandé quelque chose, ce serait de célébrer selon 1962 et non selon les réformes de 1965 qui ne concernent que le rite “traditionnel”… D’après les témoignages reçus à Rome, il n’aurait rien demandé, mais certes témoigné ne pas aimer certaines suppressions de 1965, et continué à célébrer comme “avant” soit 1962.
“L’Autorité eccésiastque” N’a donc PAS “accordé à leur demande la faculté de conserver les livres liturgiques de 1962” aux “deux premiers Prêtres canonisés morts après le Concile”. Il y a d’autres Prêtres morts après le Concile et canonisés, à commencer par saint Jean-Paul II (et le bx Jean-Paul Ier, et le saint Cardinal Wyszyński (simple béatification pour ces derniers mais quand même).
Ils ne veulent toujours pas comprendre.
A Monsieur l’abbé GRUBER
Votre docte mise au point laisse supposer que c’est leur empressement à célébrer ” la nouvelle messe” qui leur a valu leur canonisation ???
A Monsieur Buisine
l’obéissance est une vertu qui caractérise surabondament les saints. Et c’est le problème des discusssions pour ou contre le nouveau rite ou pour ou contre l’ancien: en est totalement absente la notion d’obéissance, à qui faut-il obéir? Quand obéir? pourquoi obéir? jusqu’où? A croire que cette vertu n’existe plus!
Une réponse est: “Perinde ac cadaver” ou “sicut baculum” disait saint Ignace.. (comme un cadavre, ou comme un baton dans une main qui le manie comme elle veut, le baton ne se rebellant pas). C’est rude.
Aussi, je vous propose autre chose. Sainte Brigitte avait questionné la Sainte Vierge (elle avait des possibilités que nous n’avons pas; et les Révélations de saint Brigitte sont les seules révélations officiellement approuvées par l’Eglise): “Quand je veux faire quelque chose qui m’apparaît vraiment bien (par exemple jeûner pour maitriser mes passions, ou faire abstinence) et que mon supérieur me demande de faire le contraire (ne pas jeûner, ou manger de la viande), qu’est-ce que je dois faire?” La Sainte Vierge lui a répondu: “Si on fait le bien que l’on envisageait, on aura une récompense: pour le bien accompli (un jeûne). Mais celui qui ne fait pas ce qu’il avait voulu (jeûner)par obéisance au supérieur, celui-là aura deux récompenses: une pour son obéissance; et une seconde, celle qu’il aurait eu s’il avait fait ce qu’il prévoyait (jeûner) mais ne l’a pas fait par obéissance”. Et la première est incomparablement supérieure à la seconde car elle sacrifie la volonté propre. Ce petit “principe” est cité partout par les saints, comme saint Alphonse de Liguori. L’application à la querelle liturgique est immédiate et claire. “C’est une illusion de penser qu’on puisse trouver une oeuvre préférable à celle imposée par l’obéissance. D’après sainte Thérèse, qui se livre à une oeuvre, même de piété, mais contraire à l’obéissance,agit certainement à l’instigation du démon, et non par inspiration divine comme il s’en flatte. Saint Marie Madeleine de Pazzi disait: dans l’obéissance, je suis sûr de faire la volonté de Dieu, mais aucune autre occupation ne me donne cette assurance” (saint Alphonse, Art pratique d’aimer Jésus-Christ, XIII, 17).
Quand j’étais à Rome, le futur Cardinal De Magistris, alors Régent de la Pénitencerie Apostolique, après avoir été le Chef de bureau du Saint-Office sous le Card. Ottaviani, me répétait: “Esthétiquement parlant, je préfère l’ancien rite; mais par obéissance je célèbre l’actuel. Je ne célèbrerai plus jamais l’ancien tant que le Pape ne le fera plus lui-même, ou ne me l’ordonnera pas”. Et Dieu voit mon abnégation. L’obéissance, toujours l’obéissance, car comme l’écrit saint Alphonse, “Celui qui obéit ne sera jamais jugé par Dieu”: l’obéissant, qui ne fait pas sa volonté, passe à travers le Jugement. Par contre, et c’est terrible, malheur au Supérieur qui a pris de mauvaises dispositions, fût-il le Pape, car lui sera condamné.
Quant à la question que vous posez “c’est leur empressement à célébrer ” la nouvelle messe” qui leur a valu leur canonisation ???”: la réponse me semble: “c’est leur obéissance qui leur a valu leur canonisation, leur empressement (pour reprendre votre mot) non… à célébrer tel ou tel rite, mais… à obéir”. “Qui vous écoute, m’écoute”.
Monsieur l’ABBÉ PERRENX DOCT THÉOL…, mais voilà le haut clergé n’est pas pas, et est très loin d’être la très Sainte Vierge Marie, très, très loin s’en faut. Ces quelques personnages font de l’idéologie politicienne dévastatrice.
N’étant plus au moyen-âge, nous n’avons aucune raison à nous soumettre et ne sommes plus justifiés à obéissance comme vous voulez l’être peut-être, tant leur autorité a fondu sous les scandales.
D’ailleurs un très grand nombre d’évêques ne suivent pas François sur ce terrain d’une guerre liturgique très personnelle et inutile. Le dernier rescrit, sous la houlette de Roche, est déjà classifié comme stupide et inutile, mais laissant transpirer une haine farouche pour la tradition qui pourtant a permis et permet le retour à la Foi de millions de personnes. Encore aujourd’hui dans notre chapellenie 3 futurs baptisés adultes ont vécus la première étape, alors qu’il l’avait refusée dans la partie conciliaire depuis des années.
Mais finalement qui a rompu les nombreux ponts construits par Benoît et avant lui Jean-Paul II, si ce n’est le jésuite ? Lui qui veut empêcher Jhesus d’atteindre des millions de fidèles là où nous le rencontrons, ou l’avons rencontré ? Les attitudes de François et de Roche sont pitoyables et démontrent un manque cruel de confiance en Dieu, de Charité et de respect du libre arbitre.
Nous ne céderons pas !!!
A la place du cardinal De Magistris, si ce n’était qu’une question d”‘esthétique”, j’aurais aussi obéi.
Mais toute obéissance ne doit pas être aveugle. Si un pape déconstruit ce que ses prédécesseurs ont bâti, il est légitime de s’interroger: est-ce parce que les chrétiens ne sont plus aptes à écouter l’enseignement d’hier ? les papes d’hier se sont-ils fourvoyés ?
Ces questions-là, les saints n’ont pas eu à se les poser parce que, si leurs supérieurs se montraient peu bienveillants ou manquant de la vertu de conseil (nous sommes tous pécheurs), ils restaient eux-mêmes obéissants au regard de la tradition.
Quant aux excès de zèle (jeûne excessif, mortifications…) chez certains religieux, St Benoît avait déjà prescrit de les réfréner.