Pourquoi y a-t-il une telle pression pour se débarrasser de la messe traditionnelle ? La réponse à cette question centrale est contenue dans une expression latine lex orandi, lex credendi. La loi de la prière est la loi de la foi, ou, plus librement traduit, comment nous prions est comment nous croyons. Et c’est la clé pour comprendre la bataille autour de la messe.
LifeSiteNews publie les résultats d’une enquête. C’est explicite : la grande majorité des participants à la messe traditionnelle rejette la contraception, l’avortement et le ” mariage ” homosexuel. A l’inverse :
- 89% des catholiques attachés à la nouvelle messe approuvent la contraception, parmi les catholiques traditionalistes, ce chiffre est de 2%.
- 51% des catholiques attachés à la nouvelle messe approuvent l’avortement, contre 1% pour les catholiques traditionalistes.
- 67% des catholiques attachés à la nouvelle messe approuvent la dénaturation du mariage, alors que chez les catholiques traditionalistes sont 2%.
Sur LifeSiteNews, John Henri Westen souligne qu’il n’est pas étonnant que les prélats libéraux de l’Église veuillent éliminer la Messe latine traditionnelle. Et il cite un article du New York Times de novembre 2022, dans lequel Ruth Graham, qui couvre la religion pour le Times, a écrit :
“La messe a déclenché une bataille par procuration tentaculaire dans l’église américaine, non seulement sur les chants et les prières, mais aussi sur l’avenir du catholicisme et son rôle dans la culture et la politique”, écrit-elle, ajoutant que “à un certain niveau, la division sur l’ancienne messe représente un choc des priorités et des luttes de pouvoir dans la direction de l’église. Dans les bancs et les paroisses, c’est plus compliqué. De nombreux catholiques disent qu’ils sont attirés par la messe pour des raisons spirituelles, soutenues par des préférences esthétiques et liturgiques plutôt que par l’esprit de parti”.
Quand des analystes disaient que la nouvelle messe était dangereuse pour la foi, certains niaient. Ce qui est vrai pour les chiffres cités plus haut se retrouve dans différentes enquêtes sur la foi dans le péché originel, l’Incarnation, la Résurrection, la Rédemption, etc.