Le diocèse de Clermont-Ferrand fait dans l’oecumenisme avec quatre rencontres en janvier-février dont voici le programme :
“Jeudi 12 janvier :
Adam, récit et midrach ;
Adam, dans les écrits de Paul ;
L’Adam coranique.
Jeudi 19 janvier :
Les deux Adam de Joseph Ber Soloveitchik ;
Adam et le péché originel selon les Pères ;
Adam dans la tradition exégétique musulmane.
Jeudi 26 janvier :
Eve et Adam : Justice pour Eve, herméneutique et interprétations juives ;
L’identité de l’homme en Adam chez Kierkegaard ;
Adam et les soufis.
Jeudi 2 février :
Débats à partir des précédents entretiens ;
Adam est-il un mythe ?”
Les trois intervenants sont :
Michel WURM, est vice président de l’association cultuel israélite de Clermont-Ferrand
Didier PENTECÔTE, Frère dominicain, délégué diocésain pour le Dialogue Interreligieux,
Jean-Jacques THIBON, islamologue musulman, spécialiste du Soufisme.
“A contrario”, il est certain que Jean-Paul II n’a jamais prononcé le discours de Casablanca, en août 1985, et n’a jamais présidé une journée de rencontre interreligieuse à Assise, en 1986, en 1993, et en 2002…
De même, il est certain que Joseph Ratzinger s’en est pris clairement et fermement à “l’esprit de Tibhirine”, entre le début des années 1990 et son élection en 2005, et n’est jamais allé à Assise, en 2011…
Quand, oui, quand, ouvrirons-nous les yeux et reconnaitrons-nous le fait que, quand un évêque prête la main à telle manifestation pastorale interreligieusement correcte en general, et islamo-chrétiennement correcte en particulier, il le fait infiniment plus souvent en conformité qu’en contradiction avec ce que Jean-Paul II puis Benoît XVI n’ont pas cessé d’accepter, d’approuver, de permettre ou de prescrire, pendant un tiers de siècle ?
Tournons-nous un instant vers les canonistes lecteurs de RC. Est-il vrai qu’il est impossible de prendre appui sur le code de Droit canon de 1983 pour empêcher, en amont, ou pour sanctionner, en aval, telle manifestation pastorale qui contribue, plus ou moins directement, à ce que la dictature du relativisme sévisse dans l’Eglise en matière religieuse, et à ce que les principes non négociables, en matière religieuse, soient de plus en plus éludés, malmenés, méprisés, négligés, négociés ou occultés ?
Encore une fois, quand, oui, quand, ouvrirons-nous les yeux sur le caractère à tout le moins propice à l’hétérodoxie du dialogue inclusiviste interreligieusement correct, et sur le fait que ce dialogue a été voulu par les “nouveaux papes”, dont Jean-Paul et Benoît XVI ?
J’aimerais comprendre à quoi peut bien servir un “Dialogue Interreligieux” quand on croit que Jésus-Christ est le Chemin, la Vérité et la Vie …
Élément de réponse adressé, notamment, à Janet : Depuis Vatican II, et encore plus depuis Jean-Paul II, nous sommes en présence du dévoiement d’un idéal, un idéal de coexistence pacifique, de compréhension et de coopération humanistes entre les divers croyants, qui s’est traduit par le déploiement d’une idéologie du dialogue, qui fonctionne à l’autocensure pacifiste, de la part des responsables religieux catholiques, et à la valorisation presque systématique des religions non chrétiennes, par les mêmes responsables, subordonnateurs de l’annonce conversive au dialogue inclusif.
Le troisième paragraphe du numéro 6 de la lettre encyclique Redemptor hominis, de Jean-Paul II, date de 1979, mais certains ne voient enfin où est le problème que depuis la déclaration d’Abou Dhabi, du pape François, qui date de 2019.
A se donner une sorte de bonne conscience 😂😂😂, et d’un autre côté l’ont s’évertue a détruire la tradition apostolique christocentrique, au profit d’une ligne purement anthropologique, une simple ong …..