En cours de transformation pour devenir un centre d’accueil diocésain, l’ancienne abbaye Saint-Georges à Saint-Martin des Bois a été partiellement détruite par un incendie d’origine inconnue le 21 décembre dernier – l’abbatiale et la salle capitulaire ont pu néanmoins être sauvées.
Cependant, il s’agit d’une tuile pour le diocèse de Blois, propriétaire, et le couple installé sur place qui travaillait depuis 18 mois à la transformation des lieux en centre d’accueil. Néanmoins l’incendie a suscité une forte solidarité locale – deux semaines après le sinistre, 16.000 € ont été collectés, soit la moitié de la somme nécessaire pour maintenir l’activité entre les murs. Le gros oeuvre a tenu, et sera protégé d’ici fin février par un parapluie pour l’empêcher de se dégrader plus et entamer les travaux de réfection.
Dans les colonnes du Maine Libre, Mgr Batut, évêque de Blois, saluait l’intensité de cette mobilisation locale : “de son côté, l’évêque de Blois, Mgr Jean-Pierre Batut, souligne que l’église a été « providentiellement préservée » et salue « une incroyable chaîne de solidarité déployée dès le jour de la catastrophe, d’abord pour sauver ce qui pouvait l’être, mais aussi pour commencer à envisager un nouvel avenir ».
La Nouvelle République dressait ce 22 décembre le bilan de l’incendie :
“C’est un profond sentiment de tristesse cqui règne ce jeudi 22 décembre 2022 au domaine de Saint-Martin-des Bois. ” Heureusement, pas de victime et les deux pièces majeures du domaine que sont l’église abbatiale et la salle capitulaire classées à l’inventaire ont pu, par miracle, être sauvées. Mais quelle désolation ! ” souligne ce jeudi après-midi Anne Valo, directrice du site, toujours sous le choc.
Depuis dix-huit mois, avec son mari Patrick, elle travaillait à la transformation du lieu en centre spirituel pour l’accueil de particuliers ou de groupes en quête de retraite de ressourcement. Le programme d’accueil pour les prochaines semaines est déjà annulé, tout comme les animations qui étaient prévues autour de la traditionnelle crèche d’une centaine de santons de Noël, préparée avec passion par Mireille Laroche.
Le reste de l’abbaye, notamment la partie château, est en effet très endommagée puisqu’il n’y a plus de toiture , que les combles sont tombées au premier et qu’une partie du premier a également chuté au rez-de-chaussée.
Une partie des chambres est totalement inutilisable, tout comme la petite chapelle à l’extrémité du château, aménagée avec l’aide de bénévoles, qui avait été inaugurée mardi, la veille du sinistre“.