Mgr Laurent Ulrich Archevêque de Paris, a été interrogé dans La Croix. Extrait :
Certains ont du mal à trouver leur place, divorcés remariés, homosexuels : quelles évolutions possibles pour qu’ils ne se sentent pas marginalisés ?
Le pape demande dans son exhortation sur la famille Amoris laetitia que nous soyons capables de considérer toutes les personnes là où elles sont. Un travail qui ne se fait peut-être pas partout, mais qui existe bien. C’est de la responsabilité pastorale de tous. Quant à l’homosexualité, qualifiée en 1992 « d’actes intrinsèquement désordonnés » , cela reflétait une époque. Trente ans plus tard, il faut sans doute y revenir avec un plus grand respect. Au-delà du pastoral, c’est le pape qui est maître des évolutions du catéchisme.
Et en même temps, Mgr Ulrich indique :
Quelle place faites-vous aux prêtres traditionalistes qui attirent beaucoup de fidèles ?
J’ai donné l’autorisation à un prêtre de la Fraternité Saint-Pierre de célébrer selon le missel de 1962 dans un cadre très précis, dans l’une des cinq églises dans lesquelles il est possible de célébrer selon ce missel, comme décidé par mes prédécesseurs. C’est une mesure de proximité vis-à-vis de prêtres et de fidèles qui font partie de l’Église. Le pape veut faciliter la communion, mais le rituel de l’Église catholique est unique.