L’on apprend du Parisien, qui a interviewé une des victimes de ce prêtre – un nantais qui a déposé plainte à l’été 2020 pour des abus commis dans sa jeunesse, pendant sept ans d’affilée, à partir de 1988 – que l’abbé Charles-Antoine Galbaud du Fort a été relevé de l’état clérical, après un procès canonique que la victime qualifie de “fumisterie” pour son manque de transparence.
Auditionné le 16 décembre 2021… “dans la salle à manger” du presbytère de Toutes-Joies, “face à trois ecclésiastiques ayant largement dépassé les 70 ans”, Emmanuel Bailhache constate ensuite l’opacité de la procédure, comme il le confie au Parisien le 16 octobre dernier : “une fois que vous avez témoigné, tout se passe entre eux, ça remonte au Vatican à la congrégation de la doctrine de la Foi qui est une nébuleuse, on vous laisse mariner sans explications. Rien n’est transparent“.
En fin de compte, la victime n’a pas eu copie du dossier canonique ni de la décision, et Charles-Antoine Galbaud du Fort a fini par écrire lui même pour demander qu’il soit relevé de l’état clérical. Pour l’Eglise, son dossier est considéré comme clos.
L’abbé en question a été en poste dans les diocèses de Nantes, Luçon, Bordeaux et Limoges ainsi que la paroisse française de San Francisco. Il aurait fait plusieurs autres victimes connues dans le seul diocèse de Nantes, où il a été aumonier du lycée Guist’hau et vicaire de Toutes-Joies notamment.
Du reste, ce manque de transparence est monnaie courante dans le diocèse de Nantes, qui n’est toujours guère pressé de savoir le passé des hauts murs de Saint-Stanislas, au coeur de la ville, malgré le fait que les murs ont parlé – la série de tags sur le “lycée du viol” a même fait la Une du quotidien régional. Un an plus tard, la chape de plomb semble être retombée. Comme s’il n’y avait jamais eu de rapport de la Ciase.
Avec des évêques imbus de leur personne comme mgr Blanchet (qui ne démissionne pas), on touche le fond…
La tentative du pape d’éradiquer la « sphère traditionnelle » est un coup d’épée dans l’eau, l’écran de fumée pour masquer le reste s’est évanoui…
Il ferait mieux de faire partir les mis en cause, ceux qui se sont tus, bref nettoyer les écuries d’Augias
« Vive » le progressisme post-V II !!! 😂😉😉.
Quelles « belles expérimentations », surtout qu’ils ne changent rien et poursuivent sur le chemin de l’anthropologique !!!
Je note que le plaignant souligne la moyenne d’âge des prêtres qu’il a rencontrés ,plus de 70 ans,cela ne signifie en rien qu’ils soient gâteux !
On a du mal à comprendre le parcours de ce prêtre diocésain,pourquoi autant de postes en dehors de son diocèse?
Le plaignant a reçu la réponse à ses accusations puisque ce prêtre ,on peut supposer qu’il a été encouragé par la hiérarchie à demander à être relevé de son état et de tout ministère,dans le cas contraire il aurait été suspendu par Rome,c’est la peine la plus grave avant l’excommunication.
Ou se trouve donc le problème dans cette triste histoire ?
à CATHOGRENOBLOIS
Je ne vois absolument aucun rapport entre ces tristes affaires d’abus et la persécution des catholiques attachés à la forme traditionnelle de la liturgie par le pape actuel !
La sphère traditionnelle est limitée, on y trouve quelques cas d’abus ,mais ils sont loin de constituer la majorité !
La grande majorité des abus dénoncés sont le fait de prêtres ordonnés après Vatican II .
Il serait fort intéressant d’effectuer des recherches dans les archives judiciaires , afin de trouver des procès pour abus sur mineurs de la part du clergé dans les décennies les plus antireligieuses des gouvernements républicains radicaux en France,soit des années 1880 aux premier quart du XX° siècle.
Bonjour Karr,
à partir du moment où les prêtre a été “cassé”, vous ne voyez vraiment pas le problème ?
Réponse courte : ne pas avoir communiqué au plaignant les pièces du procès, ne pas lui avoir permis d’assister au procès.
Et si vous ne voyez pas en quoi ces actes sont à minima des erreurs majeures de communication, puisqu’elles se prêtent si facilement à l’interprétation et peuvent si facilement être ressenties comme un déni total de la souffrance subie, alors je ne peux plus rien pour vous.
Dieu vous bénisse.
à Arome
Vous avez entièrement raison,ma réaction était irréfléchie,je n’ai pas pris en compte les attentes justifiées de la victime..
Je vous remercie de vos explications .