Communiqué de Mgr Malle, évêque de Gap, à propos de son prédécesseur, qui fut aussi secrétaire général adjoint et porte-parole de la CEF ainsi qu’évêque auxiliaire de Paris :
À la suite de l’Assemblée plénière des évêques à Lourdes début novembre, les médias locaux se sont interrogés sur la situation de Mgr Jean-Michel di Falco-Léandri, évêque émérite de Gap-Embrun.
Elle a récemment changé : la Cour de cassation a cassé le 7 juillet 2022 – la presse nationale l’a fait savoir fin septembre -, l’arrêt de la Cour d’appel de Paris. Celle-ci avait débouté en 2018 un homme réclamant d’être indemnisé par Mgr Jean-Michel di Falco-Léandri, pour des faits remontant aux années 1970, quand il était directeur d’un lycée privé parisien ; faits que ce dernier conteste. La procédure au civil va donc continuer.
D’une manière générale, l’Église catholique est engagée indéfectiblement dans un travail de vérité sur les abus sexuels commis en son sein. Elle le doit d’abord aux personnes victimes, mais aussi par rapport aux auteurs d’abus, à tous les chrétiens et à tous les habitants de notre pays.
Dans notre diocèse, en cohérence avec la lettre pastorale de 2018 « Pour une église déterminée », Mgr Xavier Malle et la responsable du service diocésain pour la protection des mineurs et des personnes vulnérables sont disponibles pour prendre le temps de l’écoute avec celles et ceux qui le désireraient.
Pour renforcer son dispositif, le diocèse de Gap-Embrun a transformé depuis le 1er septembre sa « cellule de veille » en « service diocésain pour la protection des mineurs et des personnes vulnérables » et en a transféré la responsabilité d’un clerc à une personne laïque, mère de famille, enseignante.