A Paris ce samedi 5 novembre de midi à 12h45 devant la nonciature apostolique (14 bis avenue du Président Wilson, métros Iéna ou Alma Marceau ligne 9) aura lieu une nouvelle manifestation pour la défense de la messe traditionnelle. Les organisateurs communiquent :
“Les cérémonies du pèlerinage Ad Petri Sedem, organisé à Rome comme chaque année par le Cœtus Internationalis Summorum Pontificum, qui a été un franc succès, ont été assurées par le cardinal Zuppi, archevêque de Bologne, président de la Conférence épiscopale, par Mgr Agostini, cérémoniaire pontifical, et par Mgr Descourtieux, de la CDF. Sans doute n’y a-t-il pas lieu de chercher un signe particulier dans l’absence d’obstacle de la part des autorités à cette traditionnelle pieuse perigrinatio. Mais en tout cas, concrètement, ce fut un moment de pacification.
La France n’est pas l’Italie. Nous combattrons sans relâche pour la liberté de la liturgie traditionnelle, mais d’abord des processus de pacification provisoires sont-ils possibles ?
Certainement pas encore chez des évêques comme, Mgr Roland, évêque de Bellay-Ars, intégriste Paul VI, selon la qualification que l’on donne aux conciliaires qui sont des petits soldats rigides de la réforme de la liturgie, lequel s’est aligné sur la ligne générale hostile aux traditionnels de beaucoup d’évêques des provinces ecclésiastiques de Lyon, Clermont et Dijon : interdiction faite à la FSSP de célébrer une messe, le 10 septembre, dans la l’église de la Miséricorde d’Ars, à l’occasion du pèlerinage de ses séminaristes ; lettre du 11 octobre aux prêtres et aux diacres du diocèse de Belley-Ars, où est en quelque sorte planifié un retour progressif au rite nouveau des catholiques attachés à la liturgie traditionnelle.
Qu’en sera-t-il à Paris, pour les fidèles de Notre-Dame-du Travail, St-Georges-de-la-Villette, Ste-Clotilde, St-François-Xavier, Ste-Jeanne-de-Chantal, où sont maintenues les suppressions de messes ? La balle est dans le camp de Mgr Ulrich, rentré de Rome la semaine dernière. Notre mobilisation reste entière, comme le montrent les chapelets récités tous les dimanches à 18h devant Notre-Dame du Travail, devant les bureaux de l’archevêché 10 rue du Cloître Notre-Dame les mardis et jeudis à 13h, en l’église St-Georges de La Villette le mercredi à 17h”.