La maison diocésaine à Bayonne est à vendre à 13 millions d’euros. Un promoteur immobilier serait intéressé. Le diocèse souhaite construire un nouvel évêché, au parc Saint-Léon, quartier Marracq, toujours à Bayonne, où seraient rassemblés l’ensemble de ses services.
Monseigneur Marc Aillet expliquait jeudi sur France Bleu Pays Basque que cette maison diocésaine “n’est plus aux normes, nous coûte très cher en fonctionnement et a un hébergement disproportionné par rapport à nos besoins pastoraux”. L’ensemble actuel, comprend un bâtiment d’habitation avec 70 chambres qui accueillent jusqu’à 88 personnes, et un autre immeuble qui abrite les services de la catéchèse et des salles de réunion. Par ailleurs, l’épiscopat souhaite la “rationalisation de l’immobilier diocésain sur Bayonne”, en réunissant tous ses services en un même lieu. L’idée de réhabiliter la maison diocésaine a été évoquée, mais selon l’évêque elle “nous coûterait extrêmement cher, nous n’avons pas le moindre kopek (sic) pour cela”.
Une autre solution a donc été trouvée. Vendre ce patrimoine pour dégager des fonds, et construire un nouvel édifice un peu plus loin. Ce nouveau centre abritera la maison diocésaine, mais aussi l’évêché et les services de la curie, les services pastoraux, la DDEC (direction diocésaine d’enseignement catholique), la communication, des salles de réunion pour les mouvements et associations de fidèles. Est également prévue une résidence pour les prêtres à la retraite.
Ce regroupement des services va permettre de libérer le siège historique de l’évêché à Bayonne, en face de la cathédrale Sainte-Marie. L’évêque compte y installer le clergé de la cathédrale, le recteur et ses chapelains, dans les bureaux du rez-de-chaussée. Tout ce qui ne sera pas utilisé “sera mis en location, soit pour des bureaux, soit pour des logements.” Ce sera également le cas des bâtiments actuels de la communication et du rectorat.
Quant au séminaire que l’évêque a rouvert en 2011 à Bayonne, avec 25 séminaristes, Mgr Marc Aillet assure qu’il n’est pas concerné par l’opération, même si il n’héberge plus qu’une demi-douzaine d’élèves.