D’un lecteur:
Une émission assez récente des Hommes en noir, consacrée à l’avenir de l’Eglise de France, a inspiré ces quelques lignes.
Allons-nous, oui ou non, vers une “Eglise qui est en France” dans laquelle, en 2030, il pourrait y avoir un maximum de dix curés, prêtres diocésains, âgés de moins de 75 ans et originaires de France, dans au moins un diocèse sur quatre ?
Les évêques d’aujourd’hui sont-ils capables et désireux de repondre à cette question, ont-ils une connaissance réaliste de tel ou tel ordre de grandeur,
– mais aussi ont-ils bien conscience de ce que cela signifie en ce qui concerne le passé (ils sont les continuateurs d’autres évêques qui, pendant au moins quarante ans (1965 – 2005) se sont illusionnés et ont illusionné les fidèles, avec les “fruits du Concile”),
– et surtout ont-ils bien conscience de ce que cela veut dire, pour ce qui a trait à l’avenir, sous l’angle de la couverture territoriale comme sous celui de l’animation pastorale de ce qui fera office, dans chacun des diocèses concernés, de “presbyterium” ?
Pourquoi n’y a-t-il pas dès aujourd’hui dans l’Eglise de France, un dialogue, dans l’acception normale, donc non iréniste ni utopiste, du mot dialogue, sur les raisons pour lesquelles nous en sommes arrivés là, et sur les moyens par lesquels les évêques, les prêtres et les laïcs pourraient s’organiser le mieux possible, notamment dans ces diocèses ?
Les uns et les autres seront-ils associés à la prise en charge de cette situation, même s’ils ne sont pas doctrinalement, liturgiquement et pastoralement “inclusifs”, ou devront-ils faire allégeance, sur un plan qu’il faut bien qualifier d’idéologique, donc montrer patte blanche, d’une manière périphéristement et synodalistement correcte ?
Enfin, s’il apparaît puis se confirme qu’on en sera là en 2030, c’est-à-dire demain, pourquoi ne pas envisager dès à présent une division par deux du nombre des diocèses, puisque la question de la viabilité financière de bon nombre d’entre eux a déjà commencé et va sûrement continuer à se poser en des termes de plus en plus dépourvus d’ambiguïté ?
Il y a soixante ans, Jean XXIII a “ouvert les fenêtres” ; est-ce de la faute des catholiques qui n’ont pas été conciliaires, hier, et qui ne sont pas inclusifs, aujourd’hui, si plusieurs évêques francais vont bientôt commencer à “fermer les portes” ?
Les résultats de plus de 50 ans d’application de Vatican II.
Mgr Lefebvre avait prévu ce naufrage dès 1966 (voir sa lettre au cardinal Ottaviani du 20 décembre 1966).
Pour la France on se rappelle du tandem Marty Etchegaray des années 70 qui hurlaient de haine contre les catholiques traditionalistes en les persécutant violemment mais restaient silencieux sur l’avortement.
Dans les années 80 on a eu les Lustiger Decourtray qui continuèrent cette destruction de la foi catholique.
”L’Eglise de France” ne se réduit pas au catholicisme. Par conséquent, on ne peut pas parler de la ”fin de l’Eglise qui est en France”. Par ailleurs, votre texte confond l’Église et le clergé. Il est possible que le clergé disparaisse comme dans le judaïsme ancien, mais le judaïsme continue sans clergé. Bref, l’Église est une oeuvre de Dieu. ”Lhomme mourra mais l’Eglise ne mourra pas”. De même, ”le clergé disparaîtra mais l’Église subsistera jusqu’à la fin des temps”. Soyons optimistes et confiants en Dieu et en l’avenir.
Excellente question. RIen à ajouter, sinon l’espérance qu’elle soit traitée le plus tôt possible, et de manière complète, sans à priori ni respect humain ni contre-prisme idéologique. Mais en actes et en vérité.Et une bonne dose de force et de détermination.
« L’Église qui est en France » oui notre foi est mise à l’épreuve, mais c’est toujours Jésus qui a les choses en main puisqu’il ne peut en être autrement avec l’Église avec un grand E. Une Église pauvre (financièrement aussi) peut-elle être riche de charité, d’amour du prochain ? Oui bien sûr ! Appuyés sur une expérience d’Église millénaire avons nous réellement, en esprit et en vérité, à cœur de nous abandonner à la Volonté de Dieu, aux projets qu’Il a pour nous, à la mission qu’Il souhaite nous voir accomplir pendant notre pèlerinage ici bas ? L’Église de France de 2030 ne dépend pas du nombre d’évêques, de prêtres, de paroissiens mais de Jésus, de la place que l’on donne à Dieu et à sa volonté sainte au quotidien.
Oui l’époque est aux désillusions et c’est une Grâce ! Seul Dieu sauve … ni Vatican II, ni Vatican I, ni les habitudes, ni les excentricités… seul Jésus-Christ nous a sauvé ! L’Église de France est au pied de la Croix et c’est là qu’elle prend tout son sens et reçoit sa mission auprès des autres nations…
En France, Dieu nous a fait la grâce d’une présence manifeste de la Vierge Marie ! … notre prière, notamment celle du Rosaire, lui permet de remettre la vie Évangélique au centre de notre attention de notre annonciation à notre chemin de croix..
Là au pied de la Croix l’Église de France n’est pas dans « l’idéologie » tant redoutée (elle n’en n’est pas une même si elle est présentée comme ça par Mgr Parolin), là, au pied de la Croix, l’Église en France n’est riche que de l’offrande de son Seigneur ; là, au pied de la Croix, la France reçoit sa mission de Fille aînée de l’Église … Là, au pied de La Croix, c’est le cœur ouvert à l’Esprit-Saint et le corps disponible à l’accomplissement de la Parole de Dieu qui rend l’Église Vivante … fraternelle et joyeuse.
” Cherchons Jésus, ayons en nous les sentiments du Christ Jésus (Phil. 2) ; tendrement posés sur le cœur de Marie…aimons l’Église, tout ce que Jésus nous dira, faisons-le (Jean 2, 5) ; prions, « Celui qui demeure en moi…et moi en lui porte beaucoup de fruits… car hors de moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15, 5) ; avec Marie, apprenons l’obéissance du cœur, « Je suis venu non pas pour faire ma volonté mais pour faire la volonté de Celui qui m’a envoyé » (Jean 4, 34) ; afin de chanter Dieu par toute notre vie… comme Marie, soyons pauvre… « Heureux les cœurs de pauvres… le Royaume des Cieux est à eux » (Luc 6, 20) ; Aimons.. et disons-le par notre vie… (saint Augustin), « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Sachant cela… Heureux sommes-nous… si nous le mettons en pratique…” ( RdV de Pierre d’Angle)
Qu’elle que soit la forme que prendra l’Église en France en 2030, qu’elle que soit l’origine de ses membres, c’est notre fidélité au Christ dans la confiance en Lui et notre persévérance dans la Charité fraternelle que l’Église en France rayonne et rayonnera.
L’Église de France existe ainsi dans des familles, des communautés, des paroisses à travers la vie offerte de leurs membres et, dans la foi et l’espérance, elle existera d’avantage en 2030 !
S’il on en juge par les conclusions du Synode, c’est plus le désir d’accélérer la chute que la volonté de défendre l’Eglise qui est présent chez les évêques, si l’on peut encore les appeler ainsi.
Peut-être, qu’ils se disent égoïstement et paresseusement que moins ils auront d’ouailles et moins leur charge sera lourde.
Ou alors sont-ils corrompus (franc-maçonnerie, mœurs, …) dans une proportion au delà de ce qui est imaginable ?
Si l’on en réfère à l’adhésion aux conclusions de la CIASE et le caractère systémique avoué, le doute est pour le moins permis.
A moins qu’ils soient tenus par un chantage d’Etat républicain anti-catholique sur les aspects financiers ?
En tout cas une chose est sûre :
Toute Eglise enseignante qu’ils sont censés être, “Le bon arbre se reconnait à ses fruits” n’est pas ce qu’ils ont le mieux retenu de l’Evangile.
Quand à prétendre que le Saint Esprit est à l’origine de leur abominable réforme et du désastre associé, c’est lui faire grande offense.
Explication captieuse et bien difficile à prouver quand tout montre le contraire.
Décidemment, votre lecteur récidive, toujours dans le défi et se lamentant tant et plus !
Qu’il ne s’inquiète pas, avec M. CIASE, les évêques ont un auxiliaire pour dépenser l’argent de leurs fidèles. Lorsqu’ils seront rincés, auront vendu toutes nos églises et licencié leur personnel administratif, ils iront pointer au chômage : ‘Je recherche un emploi d’évêque, mon expérience c’est d’avoir liquidé tant et plus’.
A mon prochain dîner, j’inviterai votre lecteur.
Pardonnez mon ton badin mais cet appel au dialogue et à la cogestion (clergé/laïcs) est grotesque !
Il est envisageable que les évêques de France,comme d’autre pays occidentaux,deviennent des sortes de “curés” avec un clergé très réduit,il s’agit déjà d’une réalité dans certains diocèses de France,des curies réduites avec des bénévoles laïcs,les véritables curies regroupées à l’archevêché métropolitain.
Dans certains diocèses les évêques n’ordonnent pratiquement que des diacres permanents, répondant à l’attente d’un nombre de plus en plus restreint de fidèles.
Souhaitons que d’ici huit ans l’actuel évêque de Rome,aura changé et que le cpnclave aura tiré les leçons de l’actuel pontificat afin de nous donner un pape digne de ce nom,digne de sa fonction,un véritable pasteur universel soucieux de faire croître l’Eglise fondée par le Christ,pour le salut des âmes et la gloire de Dieu notre Père!
il fallait ostraciser tous ceux qui n’étaient pas dans le vent, le résultat est magnifique mais ça ne lesfait même pas réfléchir, ils restent dans leur idéologie bravo
Ah j’ai trouvé une piste de réponse à votre lecteur. Il me semble que tout est écrit noir sur blanc : tvb !!! C’est la fête !!!
Il n’a qu’à se reporter au dernier numéro de Famille Chrétienne le 2334 qui sort une étude sur ‘Vatican II, le Concile inachevé’ : de quoi, j’en suis sûr, apporter toutes réponses à votre lecteur.
Mais l’Eglise sans clergé n’est plus l’ Eglise du Christ. Sans l’Eucharistie il n’y a pas de cté Chrétienne digne de ce nom. Elle n’est pas le regroupement de syndicaliste ou bien de gens bien pensants ou une multinationale pour immigrés ou d’entraide sociale. Elle le Sacrement du Xt, pour le Salut Éternel, par la Croix Vivifiante et la Resurrection du Sauveur de nos âmes et de tout l’univers, pour le dire avec les Pères de l’Eglise. Sans prêtre les Mystères se tarissent. Or l’Eglise est l’épouse du Xt, Source du Salut via les ministères institués par le Xt même et les sts Apôtres. L’hérésie actuelle est de vouloir séculariser le sacrement de l’ordre, et de confondre le sacerdoce des fidèles, par le baptême et celui sacerdotal ministère véritable succession Apostolique depuis les origines , que nie et refuse le protestantisme.
Mais Karr… le véritable pasteur universel qui nourrit les âmes au quotidien ( lisez les tweets du Pape François) … nous l’avons !
La tête constructrice de l’Église, celle qui a le souci de faire vivre l’Église ( aujourd’hui comme depuis le début ) c’est le Christ ! …il n’y en a pas d’autre. Le pape François nous invite chaque jour à accomplir la Volonté du Père …à vivre la foi en acte, à accomplir la Parole de Dieu, à revêtir les sentiments du Christ ! Et s’il ne nous rappelle pas la loi, c’est peut-être bien, ( j’allais dire qu’il a lu la lettre aux GALATES (2-4)) que Jésus insiste auprès de lui pour que nous nous convertissions, pour que nous vivions par le Christ, avec le Christ et en Lui en esprit et e n V é r i t é … pour l’Église.. Ainsi, nous ( qui deviendrons u n par l’Amour qui nous lie) en tant qu’Église, nous rendrons grâce au Père.