Visiblement peu soucieuse de la conservation du patrimoine religieux breton ou peu au fait des contraintes de la loi de 1905, l’opposition de gauche au conseil municipal de Douarnenez a proposé de vendre à l’encan le patrimoine religieux communal au motif que son entretien “coûte un bras“, lors du conseil municipal du 22 septembre dernier.
Douarnenez étant une fusion de quatre communes (Douarnenez, Ploaré, Pouldavid et Tréboul), « il y a beaucoup de clochers, argumente Yolande Bouin. On vend bien du patrimoine communal [non cultuel], alors pourquoi ne pas vendre ces bâtiments-là ? » Stupeur parmi les élus de la majorité. « Pas tous les bâtiments, mais quelques-uns, reprend-elle. Ainsi, leur entretien reviendrait à des propriétaires privés. » Elle insiste :« Je n’ai rien contre la conservation du patrimoine religieux. »
La mairesse l’a renvoyée dans ses buts : ”
« Certains bâtiments sont sacralisés. Nous n’avons pas le droit de les vendre. Par ailleurs, certaines chapelles accueillent des concerts, expositions… Et à ce titre, servent à l’animation culturelle de la ville. Quant à nous, communes, nous sommes obligées de les entretenir car nous mettons en application la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État. C’est vrai que ça coûte cher. Mais nous n’avons pas le choix. La délibération de ce soir porte aussi sur la demande de subventions dans le but justement de minorer le reste à charge pour la commune”.
Quelques pistes d’économie pour cette élue de gauche – nombre d’initiatives culturelles défendues par cette mouvance “coûtent un bras” et ne sont pas indispensables – les français s’en sont passés des mois, voire deux ans pour les non vaccinés. “Art” contemporain, théâtre de rue, associations d’animation subventionnées – à l’autre bout de la Bretagne, Nantes vient d’abandonner le projet d’arbre aux hérons dont le budget, non arrêté, a atteint 80 millions d’euros – ça coûte un bras, justement.
Tout ce que l’état maçon et athée à volé comme biens ecclésiastiques, il doit se le supporter à présent.
Mesdames et messieurs les élus communaux, renseignez-vous sur les lois en vigueur!
Envisagez de remettre les biens spoliés en l’état où vous les avez pris et proposez de les restituer (sans aucune contrepartie évidemment) à ceux qui en étaient les légitimes possesseurs.
C’est ce qu’a fait la Russie pour bon nombre d’églises; c’est aussi ce qui se pratique pour les biens pris aux juifs pendant la dernière guerre mondiale.