Un lecteur nous rappelle cet extrait de la lettre du Pape émérite Benoit XVI du 8 février 2022 écrite à propos du rapport sur les abus dans l’archidiocèse de Munich-Freising (Allemagne) où il nous rappelle nous avançons tous vers notre juge suprême :
Très bientôt, je me tiendrai devant le juge ultime de ma vie. Bien que je puisse avoir de nombreuses raisons d’avoir peur et d’avoir peur lorsque je repense à ma longue vie, je suis cependant heureux car je crois fermement que le Seigneur n’est pas seulement le juste juge, mais aussi l’ami et le frère qui a déjà lui-même subi mes carences et par cela, en tant que juge, est aussi mon avocat (Paraclitus). En vue de l’heure du jugement, la grâce d’être chrétien devient évidente pour moi. Être chrétien me donne la connaissance et plus encore l’amitié avec le juge de ma vie et me permet de franchir avec confiance la porte sombre de la mort. A cet égard, je me souviens constamment de ce que dit Jean au début de l’Apocalypse : Il voit le Fils de l’homme dans toute sa gloire et tombe à ses pieds comme mort. Mais le Seigneur, posant sa main droite sur lui, dit : « Ne crains rien : c’est moi… ». (cfr. 1:12-17).
Chers amis, avec ces sentiments je vous bénis tous.
Benoît XVI