Notre confrère le blog anglophone Rorate Caeli revient sur la publication du communiqué du diocèse d’Arlington fin juin qui supprime 2/3 des messes traditionnelles du diocèse à partir de septembre.
À compter du 8 septembre 2022, les 21 lieux où la messe traditionnelle traditionnelle est actuellement célébrée (pour un diocèse de 70 paroisses) seront largement supprimés et seuls 8 lieux seront autorisés. Trois d’entre eux ont la chance d’avoir la messe traditionnelle dans une église paroissiale, mais avec des restrictions et un endoctrinement attendu. Mais les 5 autres seront célébrées dans des gymnases ou autres lieux séparés des églises paroissiales.
Annoncée d’abord lors d’une réunion vidéo pour les prêtres, puis publiée sur le site internet du diocèse d’Arlington, la politique est beaucoup plus dure que prévue. La paroisse florissante de Saint John’s à Front Royal, qui a la messe traditionnelle tous les jours, doit maintenant utiliser les installations de la “Chelsea Academy”. La communauté sera parquée dans le gymnase. L’église Holy Trinity de Gainesville, qui compte trois prêtres célébrant la messe traditionnelle, n’a pas cette chance – tout y est supprimé. Les paroissiens (et ils sont nombreux) devront se rendre dans une école Montessori pour leur messe. L’église Saint-Pierre de Little Washington, qui a également des messes traditionnelles quotidiennes, est supprimée, et leur communauté devra également se rendre au gymnase de Front Royal. Au revoir, Saint-Laurent en Franconia, l’une des premières messes traditionnelle du diocèse, et la liste s’allonge encore et encore. Un anéantissement total.
Les 6 des sacrements [NDLR : en dehors de la messe] sont complètement interdits aux prêtres diocésains, bien que l’évêque note de manière intéressante que la FSSP ait de tels privilèges rituels romains. La mauvaise nouvelle, c’est que depuis 34 ans la Fraternité Saint-Pierre est boudée dans le diocèse d’Arlington, malgré la création de nombreux lieux de messes et d’une paroisse personnelle. L’argument du diocèse a toujours été qu’il y a beaucoup de prêtres diocésains pour célébrer des messes latines traditionnelles et tous les sacrements dans les paroisses.
Il y a beaucoup d’autres restrictions dans ce document, qui valent la peine d’être lues, ne serait-ce que pour voir les thèmes évoqués. Le langage du copier-coller est désormais la norme, avec l’éradication de la messe comme objectif. Mettez les traditionalistes au gymnase ou dans une école pour la messe, séparés des autres catholiques, et voyez s’ils meurent.
“Ségrégation maintenant, ségrégation demain, ségrégation pour toujours.” Ce n’est pas seulement la philosophie rejetée des anciens démocrates du Sud, mais la politique actuelle des évêques catholiques et du pape François lui-même.
À cause de la canicule ou partis en vacances … personne ne réagit ? …