Suite à l’annonce d’une visite apostolique dans l’archidiocèse de Strasbourg, Jean-Marie Guénois estime que, par rapport à Toulon, il s’agit d’un cran supérieur, plus administratif, mettant en cause la gestion globale et habituelle de l’évêque, dont sa relation avec les prêtres et les fidèles.
Rien à voir non plus avec une question idéologique : Mgr Ravel a été le seul évêque français à appeler publiquement à voter Emmanuel Macron.
Une affaire récente aurait mis le feu aux poudres : l’archevêque a licencié sans ménagement son économe, Jacques Bourrier, ancien officier de la marine nationale, qui a dénoncé « les pratiques de République bananière de l’évêque ». Beaucoup de prêtres – ils sont 511 – et de laïcs disent « souffrir » de son style « éloigné des personnes et peu disponible, parfois autoritaire ».
Lors de la semaine sainte 2022, l’évêque était absent de la messe chrismale car il avait choisi d’honorer de sa présence le candidat Macron dans la capitale alsacienne [venu le 12 avril dernier].
Cléricalisme et mondanité, des critères explosifs…