La rénovation de nombreuses croix et calvaires par l’association SOS Calvaires ou les associations locales de sauvegarde du patrimoine inspirent d’autres initiatives, privées ou municipales.
A Héric, en Loire-Atlantique au nord de Nantes, un certain Romain Thierry, paysagiste de métier, a rénové le calvaire de la Pinelais, écrit Ouest-France. La croix avait été érigée par le père de son arrière-grand père, Louis Brétéché, vers 1850, et était la station la plus lointaine lors des Rogations, jusqu’en 1955. La commune bretonne compte jusqu’à 92 croix, selon un inventaire réalisé en 1998.
A Massérac, dans le nord-ouest de la Loire-Atlantique, l’oratoire Saint-Benoît de Paimbu, érigé en 1859 par le prêtre Adophe Louvel, a été desherbé et rénové par les services municipaux, expliquePresse-Océan en date du 25 mai.
Dans la Marne, le calvaire de Ville-sur-Tourbe, qui date d’avant la première guerre mondiale, a été rénové par Nicolas Brachet et ses enfants, explique l’Union. Il a bénéficié du concours d’une habitante pour l’entreposage et le séchage de la croix, et du maçon Daniel Janson qui a érigé le socle.
Historiquement, lors des Rogations, les croix de chemin qui étaient les stations des processions étaient rénovées et nettoyées, ou bénites.