Un collectif de conseillers a émis ce 25 avril quarante recommandations “contre le racisme systémique” à l’armée canadienne. Parmi elles, l’interruption du recrutement d’aumôniers de religions qui “ne soutiennent pas la diversité” ou “excluent de leur clergé les femmes“, et notamment des aumôniers catholiques et orthodoxes, accusés en outre d’avoir des “notions sexistes dans leurs dogmes religieux“.
Ce comité consultatif dont l’objectif affiché est de “chasser les racistes des forces armées canadiennes” est composé de quatre membres :
- Le major-général Ed Fitch, qui a servi dans l’ex-Yougoslavie et a reçu la Médaille du service méritoire pour son service là-bas.
- Le Sergent Derek Montour, un Mohawk qui a servi dans les Forces armées canadiennes mais qui est parti après la crise d’Oka au Québec en 1990 et s’est enrôlé dans le US Marine Corps.
- le major Sandra Perron, la première femme officier d’infanterie de l’armée canadienne; elle a effectué deux périodes de service en Yougoslavie.
- le capitaine Door L. Gibson, un réserviste de l’armée décrit comme « un fervent partisan de la diversité en milieu de travail », qui a reçu l’Ordre du mérite militaire des mains de la gouverneure générale Michaëlle Jean en 2006.
Bien que aucune biographie officielle ne mentionne des attaches confessionnelles pour les quatre membres du collectif consultatif, Crux Now précise que “Fitch a servi à la Congrégation Emanu-El à Victoria, en Colombie-Britannique, et à la Jewish Historical Society of BC. Selon le magazine militaire canadien Esprit de Corps, il n’est que le deuxième membre juif des Forces armées canadiennes à atteindre le grade de général de division“.
Dans une réponse de six pages préparée pour les aumôniers et les membres de l’archidiocèse pour les catholiques qui servent dans les Forces armées canadiennes, Scott McCaig, évêque de l’ordinariat militaire du Canada depuis 2016 a souligné que tous les aumôniers s’engagent à “offrir des soins inclusifs, sans jugement et universels aux militaires, quelles que soient leurs convictions religieuses ou éthiques”.
“Beaucoup de remarques péjoratives semblent s’adresser aux catholiques, ainsi qu’à certains autres chrétiens, et se résument à de simples caricatures de ce que nous professons réellement“, a-t-il écrit. “Les aumôniers sont responsables de “l’accompagnement, des conseils généraux, du ministère de la présence et de la disponibilité, du discernement du moral et des besoins authentiques des membres, et du soutien de la chaîne de commandement militaire” à toutes les personnes “sans distinction de race, de sexe, de religion ou de non-religion“. a-t-il dit, et cela “exclut spécifiquement le prosélytisme ou toute imposition de croyance religieuse“.
Dans une note adressée à la ministre de la Défense Anita Anand, le groupe de réflexion non partisan Cardus a qualifié la recommandation d’ “extrêmement troublante et ouvertement discriminatoire à l’égard de certaines religions”. Cardus a déclaré que la recommandation “va à l’encontre l’objectif même de ce groupe consultatif qui entend lutter contre la discrimination” au sein du ministère de la Défense et des forces armées”.
Cardus a qualifié la position du comité consultatif de “violation manifeste des protections constitutionnelles de la liberté de conscience, de religion et d’association” et a déclaré que le rapport préconisait que l’État “contrôle efficacement la légitimité des croyances les plus profondément ancrées des Canadiens et la façon dont celles-ci sont vécues dans communauté avec les autres”.
Source : Crux Now
Qui s’en étonnera de la part d’un pays ouvertement à l’avant garde du wokisme des fiertés LGBT+etc et de la deconstruction systématique des cultures historiques?