Il y a trois ans, Notre-Dame de Paris brûlait. Il n’y a toujours ni coupable ni responsable, mais les travaux de restauration avancent bon train – et l’évêque d’Amiens Gérard le Stang revient sur le sujet, ainsi que sur les élections à venir.
“Je suis certain que les chrétiens et bien d’autres ont été meurtris par l’incendie de Notre Dame et veille encore plus fortement à leur cathédrale. Et aussi, localement d’ailleurs, à toutes leurs églises, dans chacun des villages français. _L’Église, c’est un peu l’âme du village_, même quand on n’y va pas, on sent que sa place est importante avec son clocher qui pointe vers le ciel”, explique-t-il, lyrique, à France Bleu Picardie.
Puis il aborde le sujet des élections :
“‘Eglise laisse libre le débat démocratique et le choix de l’électeur. Ça n’empêche pas qu’elle se positionne sur un certain nombre de sujets. Elle est bien consciente, dans le contexte français, qu’on ne va pas élire le sauveur du monde ou homme ou femme. Pour les chrétiens, le Sauveur, c’est le Christ. Donc, à chaque élection, les candidats sont pris avec prudence, avec recul.”
Ce qui m’a impressionné dans ces élections c’est ces deux blocs qui se constituent de visions de la France. Et ma question, c’est : comment réconcilier les Français? Mon souci d’évêque aujourd’hui, en particulier dans la Somme, c’est de travailler à cette unité des gens à faire en sorte que tout le monde soit pris en compte dans la société, de sorte qu’on débatte des vraies questions qui se posent“.
La vision de l’Église est une vision unifiée. Et il y a aussi dans la société, depuis une dizaine d’années, les questions sociétales aussi beaucoup marqué la démarche des chrétiens, si bien que la société française s’est beaucoup clivé sur ces questions là. Les évêques, je crois aujourd’hui, ne veulent pas jeter de l’huile sur le feu, mais au contraire travailler autrement à la politique. Ils ne rentrent pas dans des débats partisans qui, finalement, sont clivant, même si chacun peut trembler à la perspective, que ce soit tel ou tel candidat qui passe”.
Dans la Somme, avec 25% d’abstention, Marine le Pen est en tête (32.8%) au premier tour de la présidentielle, suivie de Macron (27.7%) et de Mélenchon (17.5%). Difficile dans ces conditions de brocarder le vote “extrême“.
Soit dit en passant, le père Gérard le Stang faisait partit des opposants à Mgr Le Vert lorsque celui ci était évêque de Quimper !
Ancien FILLON 2017, puis Zemmour, chrétien catho on doit voter Marine… . Macron détruit tout = continue les lois sociétales Hollande et
Ferrand a dit ” euthanasie à la belge ” , GPA, genre…et immigration sans aucune limites. . .Th Lq