Le Parisien rapporte qu’il ne reste plus que 50 prêtres dans le diocèse de Coutances. Et dans cinq ans, la moitié d’entre eux auront atteint la limite d’âge. Dès lors, il restera moins de 30 prêtres. Pour cette raison, l’évêque du diocèse Coutances-Avranches, Mgr Le Boulc’h, a récemment fait part d’un projet de réorganisation massive, qui réduit drastiquement le nombre de lieux où les messes seront célébrées. Que deviendront les églises où il n’y aura plus de célébration ? C’est un grand mystère, mais on imagine bien que les communes ne vont pas entretenir des lieux de culte inutilisés…
Mgr Le Boulc’h explique :
« Il faut se faire à l’idée que le temps où l’on avait un curé par église est révolu depuis longtemps. Même la situation actuelle n’est pas tenable. Certains ont du mal à l’admettre, mais c’est un principe de réalité. On ne peut donc pas faire autrement que de réduire le nombre de lieux eucharistiques, c’est-à-dire les lieux où les messes sont célébrées. »
Il n’y aura plus que 15 églises, au lieu d’une cinquantaine à l’heure actuelle. Et pour Mgr Le Boulc’h c’est « une chance » ! Priver les fidèles de sacrements, c’est une chance… La crise du COVID a vraiment embrumé les esprits.
« A nous d’inventer d’autres lieux et d’autres modes de rencontre. Il faut qu’on réapprenne à aller autrement les uns vers les autres. »
L’évêque du diocèse Coutances-Avranches précise que des groupes de fraternités de 5 ou 10 personnes ont été créés, pour
« Echanger sur la foi, les textes, mais aussi simplement pour se retrouver, être là pour l’autre. C’est aussi l’occasion de retrouver de manière très forte le premier sens des communautés chrétiennes. »
Pendant ce temps, les prêtres attachés à la grande tradition liturgique sont privés de ministère. Telle est la schizophrénie épiscopale : se priver de ce qui fonctionne, statuer sur la privation des sacrements et, par dessus tout, considérer cela comme une chance.