La chaîne KTO a mis en ligne une retransmission complète de la conférence de presse de clôture de l’assemblée plénière de la CEF à Lourdes ce 8 novembre ; la vidéo est riche d’enseignements.
Les plans de coupe, qui révèlent l’expression parfois éperdue, parfois littéralement béate, des évêques face aux questions des journalistes – notamment, vers la fin de la conférence de presse, sur une affaire qui est toujours en cours à quelques dizaines de kilomètres de Lourdes, ont, eu égard aux conséquences des décisions prises, valeur d’un intéressant témoignage pour l’Histoire, tout comme certaines autres séquences enregistrées par KTO.
Bien que le communiqué qui regroupe les dispositions votées par “une immense majorité” d’évêques qui se révèle être, face aux questions insistantes des médias, “plus des deux tiers” seulement, semble bien ficelé, l’expression des visages des évêques Mgr Leborgne (à droite), Blanchet et (au centre) Mgr de Moulins-Beaufort face à certaines questions concrètes ou inattendues en dit long, très long, sur le degré d’impreparation, d’urgence et de dilettantisme qui règne.
Peut être que la solution est de supprimer la Conférence des évêques car peu à peu elle se substitue à eux. Ce qui n est qu un rouage administratif avec ses bureaux est devenu la tête d une Église nationale. Le retour d un gallicanisme de nature bureaucratique….
Sortant d’une rencontre avec les évêques de France, Jean-Paul II avait eu cette remarque: “ces Evêques et moi n’avons pas la même foi”. Ca ne s’est pas arrangé. Le même saint Pape avait publié un Motu proprio indiquant que la conférence des évêques et son président n’ont aucune autorité: mgr de Moulin de Beauffort exprime donc les idées de l’archevêque de Reims, rien de plus. En particulier, il est simple gestionnaire des biens de Reims et ne peut les vendre, ce serait du vol
Vivement que les évêques qui croient en Dieu soient nommés pour restaurer une religion qui a été enseignée par Jésus Christ.
il faut arrêter d’être soumis à la bien pensence. La persécution des chrétiens va bientôt s’amplifier, car elle a commencée… il serait temps de s’en rendre compte et que nous évêques s’en rendent compte. Mais il faudrait réfléchir autrement que dans la soumission permanente.
L’affaire dont il est question à la fin n’est autre que celle , relayée par Riposte catholique, de la fausse abbaye de Tarasteix.
Le témoignage du journaliste est intéressant car il tendrait à montrer que la justice civile cherche à étouffer cette très sombre affaire.
Pourquoi ?
Une description en “trois petits points ” peut être ?
Ayant entendu parler « d’indemnités » qui seraient versées aux victimes par l’Eglise en vendant des biens immobiliers, je me permets de protester énergiquement: Ces biens immobiliers sont en général des legs de fidèles catholiques maintenant décédés qui seraient horrifiés de voir l’usage que veut en faire l’Eglise.
Ces généreux donateurs et les fidèles catholiques d’aujourd’hui n’ont eu AUCUNE part, AUCUNE complicité ni même AUCUNE complaisance avec les crimes qui sont reprochés à certains ecclésiastiques scélérats; Je dirais même plus: Bien des parents d’enfants abusés sont ou furent eux-mêmes parmi ces donateurs qui contribuent à la vie de l’Eglise, à ses frais de fonctionnement et à ses oeuvres charitables.
Avec eux je me désolidarise totalement de ces criminels et de ceux qui les ont couverts, contrairement aux propos lénifiants de Mgr de Moulins Beaufort: Cette prétendue “responsabilité institutionnelle” n’est qu’un mot creux destiné à diluer la terrible responsabilité d’un petit nombre de prêtres ou d’évêques pervers en transférant cette ignoble tache écarlate indélébile sur l’ensemble de la communauté des chrétiens catholiques.
Ce sont ces criminels, et eux seuls, qui doivent supporter sur leurs biens personnels, quand ils en ont, l’intégralité de la réparation de leurs crimes.
L’argent que l’Eglise de France se propose de verser ne lui appartient PAS. Le faire serait un abus de pouvoir insupportable comparable à un vol pur et simple
S’il y a le moindre soupçon que le Denier (du Culte) et les dons et contributions de toutes sortes soient détournés de leurs fins, leurs montants s’écrouleront.
Il est impératif que chaque fidèle catholique conscient de cette réalité la répercute au niveau de son diocèse par un message clair et sans ambigüité à l’évêque.
Si les évêques s’entêtent dans leur projet, je ne donnerai plus un centime ni au Denier du Culte ni aux quêtes, réservant ma générosité au curé de notre paroisse par des dons directs en liquide ou en nature pour qu’il ne manque de rien.
Je n’ai pas perçu un affolement nouveau des pèrévêques : ils sont toujours comme ça. J’ai peut-être accéléré au mauvais moment, mais je n’ai pas entendu une seule question sur l’opportunité de la mission Sauvé, sur l’objectivité a priori de ce dernier, sur la fiabilité des méthodes d’investigation utilisées. Mgr de Moulins-Beaufort a dit avoir la liste des prêtres suspects en activité à ce jour. On aimerait avoir, pas forcément les noms, mais le nombre de ceux-ci, et si possible leur répartition géographique. Les prélats font une confiance aveugle au sieur Sauvé et aux victimes déclarées. Une contre-enquête sur la situation actuelle, sur le clergé en place aujourd’hui, ne serait pas inutile. Ce qui s’est passé avant ou pendant le concile ne nous intéresse plus trop. L’Eglise qui est en France est fauchée, les curés en voie de clochardisation, mais ces Messieurs Evêques vont brader ce qui subsiste (subsistit in) du patrimoine religieux. Certains toucheront ils une commission au passage? Je dirais bien “sans moi messieurs” mais c’est déjà fait depuis longtemps.
Pierre
Indépendamment du fait que les biens de l’Église ne sont pas la propriété des évêques, je ne vois pas sur quelle base on peut indemniser les victimes. Le préjudice subit est moral. L’Église dispose de moyens puissants pour soigner ces victimes. Il s’agit de la prière. Pourquoi ne pas proposer, au cas par cas, des chapelets, neuvaines, trentaines… Cela serait certainement plus efficace qu’une somme d’argent et montrerait la foi de nos évêques dans ce qu’ils enseignent. Rendons à César ce qui est à César…