En Belgique prospère “l’église conciliaire” chère à l’évêque de Dijon : si le concordat permet de payer les prêtres aux frais de l’Etat, enfin du ministère de la Justice, les églises sont de plus en plus vides et les communes – regroupées en 1977 sauf une (Herstappe, commune francophone en Flandre de 80 habitants) n’hésitent pas à désaffecter, vendre et démolir les églises devenues inutiles. Exemple à Beyne Heusay.
Cette commune wallonne située près de Liège compte diminuer son patrimoine religieux, explique la RTBF. “Nous comptons cinq églises sur notre territoire” explique le bourgmestre Didier Henrottin “avec parfois une faible fréquentation ; nous envisageons d’en conserver trois, et de remplacer les deux autres, en mauvais état, par des chapelles plus petites“.
L’église Saint-Antoine l’Ermite à la Queue du Bois est parmi celles menacées de démolition, ce qui n’inquiète guère ses derniers paroissiens : “Nous travaillons avec l’évêché, avec le conseil de fabrique, qui est propriétaire du presbytère, et avec les œuvres décanales qui possèdent un terrain attenant ; nous ne savons pas encore si les conclusions des analyses en cours nous recommanderont ou pas de démolir, mais nous pourrions lancer un appel à promotion immobilière, et le conseil de fabrique, les œuvres décanales et la commune récupéreraient des moyens financiers pour d’autres projets.”
Vu de France, la Belgique est encore un autre monde – le taux de pratique dans certaines provinces est passé sous les 1%, et le catholicisme est parfois la troisième religion en terme de pratiquants, après l’évangélisme protestant et l’islam.
Cependant, la propension de certains évêques – qui semblent soutenus en haut lieu – à se débarrasser des fidèles jeunes en France risque de conduire en France à la même situation qu’en Belgique. Mais cette fois, pas de Concordat pour subvenir aux besoins des prêtres et les évêques.
le seul moyen de remettre les évêques dans le droit chemin est de prier pour eux et surtout de leur couper les vivres et peut-être ils descendront de leur piédestal et se feront pauvre parmi les pauvres et reviendront à leur vrai travail qui est d’amener les âmes à Dieu, chose que trop ont oublié.
Parce Domine, parce populo Tuo!
Fatima: le Saint Rosaire à outrance!
Très humblement vôtre,
Le pauvre pécheur que je sais être.
En union de prières avec vous tous.