Fondé en 1841 par Jeanne Bernard (soeur Marie Thérèse), l’institut féminin, hospitalier et enseignant de droit diocésain des Soeurs de Saint-François d’Assise à Saint-Philbert de Grandlieu, au sud de Nantes, va être rasé à partir de cet été, sauf la chapelle, désacralisée et cédée à la commune en 2019, et le petit patrimoine.
Il va laisser place à un programme immobilier de 140 logements sur deux hectares des quatre du site, mené par Bouygues immobilier. “Le site gardera la chapelle, le lavoir et le jardin à la française“, nuance Presse Océan (7.6.2021). Il y aura “95 lots libres et 23 destinés aux seniors accompagnés par un bailleur social […] 500 m² de locaux d’activité, 11 lots à bâtir et 12 maisons“, détaille Laurent Gourdon, directeur Loire Océan chez Bouygues Immobilier. Le programme est commercialisé sous l’intitulé Clos Saint François.
Des biens qui devraient rapidement trouver preneurs, le sud Loire étant particulièrement courtisé, à 25 kilomètres à peine de Nantes, une métropole dynamique avant la crise du coronavirus et qui s’en sort plutôt bien jusqu’ici – c’est aussi la patrie du seul vaccin français contre le coronavirus, que Macron a laissé partir aux anglais.
Le désamiantage avant démolition des bâtiments commence ce mois-ci, pour une livraison des bâtiments fin 2023. Les soeurs avaient cédé le couvent et ses quatre hectares à Bouygues pour 1.8 millions d’euros hors taxes en 2019. Par ailleurs, selon nos informations, les religieuses auraient fait appel il y a plusieurs années à des brocanteurs pour vider l’ensemble et disperser le mobilier, religieux ou profane, du couvent.