Roland Minnerath, archevêque de Dijon, est en poste depuis 2004. Celui qui souhaite chasser 300 fidèles et deux prêtres de son diocèse – pour les remplacer par le néant – semble aussi ne pas vraiment être un père pour ses prêtres. En effet, en 2016 et 2017 deux d’entre eux se sont suicidés, ce qui témoigne pour le moins, d’un manque de soutien de leur hiérarchie. Le diocèse a préféré nier le problème en cachant le suicide du premier, et toute mention du second.
Le jeudi 4 août 2016, un homme de 73 ans a été écrasé par un train en gare de Meursault. Sur les voies de la gare de cette petite ville, plus connue pour ses grands crus que pour sa situation sur la ligne de Paris gare de Lyon à Marseille saint-Charles, entre Beaune et Chagny, les forces de l’ordre ont retrouvé un chapelet près du corps et se sont orientées très vite vers la thèse du suicide.
Le journal local, le Bien Public, retraçait alors la vie du prêtre : ” [il] comptait plus de quarante ans de sacerdoce. Cet homme d’église dévoué était rentré au séminaire après son service militaire, il avait été ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Bénigne à Dijon le 24 juin 1972. Après un passage à Précy-sous-Thil, Auxonne et à l’église Saint-Bénigne, il était arrivé à la paroisse de Meursault qui compte treize communes. Il avait également été aumônier au lycée Montchapet de Dijon“.
Après un avis de décès d’une grande concision, voire sécheresse sur le site du diocèse, le père Gonneaud, curé à Dijon, a prononcé l’homélie lors des obsèques en l’église de Meursault le 9 août suivant. L’on apprend que “l’archevêque qui présidait cette célébration, entouré d’une cinquantaine de prêtres et diacres, a tenu à redire à la famille du P. Jacques Thomas et à tous ses paroissiens, à la fois l’émotion et l’incompréhension devant ce décès brutal et douloureux pour tous“. C’est tout pour sa part.
Un an plus tard presque jour pour jour, le père Matuala N’Simba, originaire du Congo, est retrouvé mort le 14 août 2017 chez l’une des religieuses qui l’héberge; il était prêtre remplaçant à Ruffey les Echirey, en Côte d’Or toujours. Le Bien Public écrit à cette occasion : “l”homme d’église, âgé de 58 ans et originaire du Congo et arrivé en France il y a un mois, se serait, semble-t-il, suicidé […] Selon les premiers éléments, le prêtre, qui était déjà venu plusieurs fois faire des remplacements au sein de la paroisse de Saint-Julien, souffrait de dépression. Il a laissé un courrier pour expliquer son geste“.
Bien que sa dépression semble avoir été de notoriété publique, son suicide montre là encore l’échec patent de sa hiérarchie – et donc de son évêque – à lui porter un secours moral et spirituel suffisant. D’ailleurs l’annonce de sa mort, même succincte, ne figure même pas sur le carnet du site du diocèse de Dijon, c’est dire. Comme s’il n’avait jamais existé.
MàJ 08/6/2021 : On peut comparer la réaction de Mgr Minnerath – omission de toute mention du suicide d’un prêtre, présence d’un autre purement et simplement gommée – avec celle de l’évêque de Troyes (1999 – fin 2020) Mgr Marc Stenger après le suicide de deux prêtres de son diocèse en août 2020.
Pas un mot non plus sur les deux suicides de prêtres l’automne dernier dans le diocèse de Troyes.
Ils n’étaient pas très âgés (50+), ce qui interroge.
J’avais une grande estime pour Mgr Minnerath!
Je l’avais vu présider des vêpres pontificales chantées par l’admirable Maitrise de la Cathédrale St Bénigne où l’on entend avec ravissement des voix angéliques interpréter les vêpres et le Salut du Saint Sacrement en plain chant avec un talent unique au monde. Il remerciait avec émotion les maitrisiens .Je n’hésitais pas à faire 200 km pour écouter la ” cathédrale enchantée “selon les mots de Paul Claudel.
Je m’étais donc abonné à la revue diocésaine par internet ayant lu le curriculum vitae étoffé de cette éminence. Il avait commencé à donner le Sacrement de confirmation à des enfants avec une excellente analyse de cette action dont on attend encore que cette pratique soit suivie par d’autres évêques.
Donc un évêque qui me paraissait d’aplomb.
Et patatras, quelques mois avant sa démission, il vire le Fraternité St Pierre unilatéralement. On attend encore de savoir pourquoi: refus de la Fraternité de venir à la Messe chrismale et de concélébrer ? Affaires tenues secrètes? Quelle déception!
J’ai pu admirer l’action magnifique d’un de ses prédécesseurs en 1905-1911, Mgr Pierre Dadolle sur le siège de Dijon.
Malheureusement, il laissera la même trace que Mgr Le Nordez qui avait du démissionner et a été à l’origine en partie de la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
il restera un évêque qui a chuté et a fait une grave offense (= péché) envers les deux Prêtres et les centaines de Chrétiens attachés au Missel de 1962. On peut prier pour que cette affaire soit rapidement réglée.
Cette triste affaire de Dijon -la Fraternité st Pierre chassée par cet évêque- est la preuve qu’il est très dangereux de soumettre le droit de la Messe traditionnelle (qui est la messe catholique et non une messe “extraordinaire”) à des évêques modernistes. Ces évêques n’ont qu’un désir : supprimer définitivement la messe de toujours.
La position la plus raisonnable est celle de la Fraternité St Pie X : “la Fraternité Saint-Pie X s’est toujours appuyée, à la suite de son fondateur Mgr Marcel Lefebvre, sur les droits imprescriptibles de ce rite. Ni sa prétendue interdiction, ni son rétablissement sous conditions ne lui apparaissent valables devant ces droits.” (FSSPX news 28/05/21)
Il faut le dire et le proclamer : la messe de toujours n’a jamais été abrogée.
Demander des autorisations (autorisation pour une messe qui ne peut être interdite) à des évêques modernistes ne peut que mener dans un premier temps à la persécution et ensuite au désastre.
Pardon Rodumnus.
Il se trouve que je connais cet évêque rencontré plusieurs jours (je dis bien plusieurs jours) à l’occasion d’un colloque organisé par une association de juristes.
Il a en effet les qualités que vous citez et dont vous regrettez, si je lis bien ce message, qu’il les a perdues.
Mais que savez-vous au juste de l’enquête pénale pour estimer, comme le suggère RC (j’ai dit suggérer) qu’il a sa part DIRECTE dans les faits tragiques qui sont survenus il y a peu dans ce diocèse ?
Que deux ? C’est le chiffres officiel ! Les suicides sont nombreux chez les prêtres , religieux et religieuses ! Chez nous , le chiffre des suicides et des dépréssions est encore plus nombreux ! Pourquoi ? Aucun soutien des supérieurs , mépris des religieux de base , insultes , coups etc !L’Eglise n’a qu’une façade d’honorabilité mais , en réalité , seul un petit nombres en profitent !
Dansquel état de déréliction on a laissé ces prêtres pour qu’ils en arrivent à cette issue a priori étrangère à leur vocation !
Et quel mépris pour leur âme !
Mais à part ça tout va très bien dans la “communauté ecclésiale en mission” !
PS: n’est-ilpas scandaleux de priver l’Afrique de prêtres pour remplacer ceux qu’on ne veut plus!
L’affaire est réglée depuis le concile Vat2, les papes conciliaires et Paul6 et Bergoglio . Ils ne veulent plus de prêtres catholiques et en plus s’ils se suicident ça ira encore plus vite.
Prions la Sainte Vierge Marie, faisons des neuvaines pour que nous ayons des papes catholiques.
Mes bien chers Amis,
Tout cela est d’une tristesse à pleurer!
N’oublions pas quand même l’essentiel: ce sont des âmes.
Voyons aussi l’état lamentable de l’Eglise dans le monde entier.
Ne jugeons donc pas mais redoublons de prières, surtout le Saint Rosaire (Fatima).
Ne nous laissons pas aller nous non plus au désespoir, mais confions-nous chacun à notre Mère du Ciel.
Confiance, sacrifice, abandon à la Divine volonté différente pour nous tous.
L’effet peut en être surprenant, c’est Dieu qui commande, quand même, n’est-ce pas?
En union de prières avec vous tous,
Très humblement vôtre,
Le pauvre pécheur que je sais être (c’est déjà cela)
“Je confie à ta protection deux perles très précieuses à Mon coeur, ce sont les âmes des prêtres et les âmes des religieux. Tu vas prier tout particulièrement pour elles, leur force viendra de vos sanctifications( celles des sœurs de la Congrégation) No 530
Jésus à Sainte Faustine