Depuis qu’il est devenu Pape, François n’hésite pas à “dépoussiérer” l’institution. Mais parfois, certains de ses subordonnés devraient s’abstenir. Le Vatican est en effet poursuivi par une artiste pour le vol de son oeuvre de street art, un Christ avec un coeur sur sa poitrine avec les initiales de l’artiste, qu’elle avait collé sur un pont non loin du Vatican en février 2019. Elle a découvert que son oeuvre figurait sur des timbres de l’état du Vatican, vendus 1.15 € l’unité pour Pâques 2020.
L’artiste Alessia Babrow réclame “près de 130 000 euros de dommages et intérêts au Vatican, citant des profits illicites sur le dos de sa créativité et une violation de l’intention de son œuvre. Pour Alessia Barbrow, le graffiti n’est pas directement lié à la foi ou l’Église. La série dont est extraite l’œuvre en question s’intitule Just Use It et présente différentes figures spirituelles (telles que la divinité hindoue Ganesh, la Vierge Marie, Bouddha et Jésus Christ) un cœur barré de la mention “Just Use It” sur la poitrine“, explique Konbini.
L’agence Associated Press qui s’est penchée sur la question souligne de son côté l’extrême attachement du Vatican aux questions de propriété intellectuelle – et aux revenus qui vont avec – quand il s’agit de ses oeuvres, notamment les homélies des Papes ou les objets des musées : “Il y a quelques années, la maison d’édition du Vatican a demandé des royalties à des journalistes qui avaient écrit un livre en réimprimant des homélies du pape Benoît XVI. De même, les musées du Vatican exigent depuis bien longtemps de s’approprier le copyright des images prises par les médias couvrant des reportages dans leur musée, et il est impossible d’essayer de reproduire un Raphaël sans autorisation du pape“.
Si le Vatican avait utilisé un Raphaël pour ses timbres postes de Pâques, rien ne serait arrivé. Mais ce n’est pas assez moderne, peut-être.
Si le Vatican se contentait de l’imagerie vraiment artistique et symbolique traditionnelle au lieu d’aller à la traine de ces histrions qui se prétendent artistes et ne sont que des barbouilleurs mais excellents financiers sachant accumuler subventions et droits d’auteurs pour leurs cochonneries, il aurait moins d’ennuis !!!!!
La mode c’est ce qui se démode.
Dieu lui ne change pas
bien fait, pape François, grand démagogue et grand corrompu devant l’Eternel !
et puis, il y a peut-être d’autres priorités à assurer en termes de politique culturelle au Vatican.