Alors que Libération l’annonçait à Montmartre, Mgr Rey révèle qu’il exercera un ministère à Notre-Dame des Champs, dans le 14ème arrondissement. Sa venue à Paris s’est faite en pleine collaboration avec le diocèse parisien :
« J’ai de bonnes relations avec le diocèse de Paris, c’est moi qui ai demandé d’être à Paris sur cette paroisse, ils auraient très bien pu refuser… C’est Monseigneur Ulrich qui a accepté ma venue à Paris, j’ai donc de bonnes relations institutionnelles avec le diocèse, il n’y a eu aucune tension. »
Toutefois, il n’est pas nommé et n’aura pas de charge officielle dans cette paroisse. Il y sera en résidence temporaire et y célébrera des messes ponctuellement, sans faire partie de l’équipe pastorale.
Interrogé sur l’élection à la présidence de la Conférence des Évêques de France (CEF), Monseigneur Rey a déclaré :
« Nous sommes dans une période difficile et délicate par rapport aux diverses orientations de la Conférence des Évêques de France. Mais la question principale est la disponibilité de l’évêque pour être président de la CEF. C’est très lourd d’assumer une charge épiscopale et une telle responsabilité au niveau national, avec toutes les missions que cela implique : coordination, gestion, relations avec le Saint-Siège à Rome… Cela suppose de nombreux déplacements. Il faut trouver quelqu’un qui accepte de porter cette charge et qui ait cette capacité de mobilisation sur un mandat de trois années reconductibles. »
Concernant la désertification des églises, parfois désacralisées ou utilisées à d’autres fins Monseigneur Rey a abordé la question des communautés traditionalistes ou plus conservatrices susceptibles d’animer des églises et s’y montre « favorable si cela se fait en plein accord avec Rome. »