Un lecteur nous invite à signaler que les messes dans la forme extraordinaire célébrées à la Basilique Notre-Dame d’Arcachon (place Notre-Dame) ont repris depuis Pâques. La messe est célébrée les dimanches et fêtes à 17h30 (horaire lié au couvre-feu, il peut donc changer dans les prochaines semaines) par un prêtre de la Fraternité Saint-Pierre (Bordeaux).
C’eût été plus chic de dire la messe au Pyla pour être sûr d’avoir le public aussi chic de ND des Armées, de Versailles et du quartier des Chartons, de Bordeaux 52 km à faire, pour ces derniers, à deux pas de leur villa et de la plage.
Sauf qu’il n’y a pas d’église (à part l’hideuse chapelle forestière ) au Pyla et que la basilique Notre Dame est l’église mère d’Arcachon !
Courivaud : Pourquoi tant de fiel ?
Êtes vous déjà allé à une messe dans le rite extraordinaire ? Les fidèles sont loin d’être tous des bourgeois friqués….Cela fait 60 ans
Que je vais à ces Messe ; vous réagissez comme les soixante-huitards !
à M. Lodde
Je ne suis ni soixantehuitard, ni fielleux.
Sans doute suis-je ironique et cruel dans mes propos, mais regardez où se situent les messes “Summorum Pontificum” : dans les grands centres urbains, dans les quartiers ouest, avec pour numéro 1 Versailles, La Baule…. c’est la caricature et en plus cela fleure bon une forme “d’entre-soi”.
Que fait-on des “territoires oubliés de la République” (ce qu’il en reste : plus grand chose) comme par exemple, ces régions où la chrétienté était si forte, comme le Rouergue, le Vivarais, la Savoie, la Franche-Comté, la Flandre, plusieurs territoires en Lorraine, etc. où précisément on n’a pas pris la peine d’obtenir la célébration de ces messes et plus encore, le droit de former des paroisses organisées autour de ce rit ?
C’est bien là le problème. Cela n’est pas la peine de vouloir “reproduire” des modèles qu,i très vite, vont être pris pour du convenu et du conformisme. Cela mérite de réfléchir à une certaine “démocratisation de la culture”, si vous me permettez cette expression provocante.
La crise sanitaire a révélé les limites de cet attachement à “Summorum Pontificum” puisque l’on sait maintenant que le Vatican, inféodé avec le pape en tête à ce transhumanisme d’inspiration totalitaire a envie de supprimer ce “privilège” (quel privilège pour parler de la “messe de toujours !) arraché (oui, arraché) à Benoît XVI. Alors c’est le moment de faire certaines remises en cause dans ses habitudes, son raisonnement et d’ANTICIPER ce qui va arriver : et on peut s’attendre à souffrir et là, il n’y aura plus Versailles ou La Baule qui tiennent !
Il y a des messes dans tous les territoires que vous citez sauf le Vivarais. Et la Tradition ne se limite pas à la Baule (d’ailleurs c’est Pornichet ou Guérande-La Madeleine, pas la Baule)
Monsieur Courivaud,
Les messes sont célébrées là où les évêques les autorisent.
Il faut parfois bien des années, bien des luttes (des fidèles, des instituts et des abbés) pour y parvenir, quand on y arrive …. .
Soyons heureux quand un nouveau lieu s’ouvre, cessons de récriminer sans cesse.