Le dimanche 20 mars 2016 peu avant la messe, un court-circuit électrique à la sacristie conduisait à un violent incendie dans l’église Saint-Pierre-saint-Paul de Bouillé-Loretz. L’incendie a complètement détruit la sacristie, endommagé les voûtes, l’orgue, et jusque la statue de Saint-Pierre dont la tête a explosé sous l’effet de la chaleur. Quatre ans plus tard, alors que la commune a disparu dans une commune nouvelle, les travaux s’ébauchent à peine.
Le 27 février 2020, un premier comité de pilotage réunissait autour du maire Pierre Sauvêtre, de l’abbé Christian Métais et de représentants de la paroisse, du patronage Saint-Paul et de l’association de l’orgue des Marches de l’Anjou tous les protagonistes du dossier.
Le chiffrage de la restauration n’a été présenté qu’en novembre 2019 au conseil municipal – 1.2 millions d’euros en tout. Les délais ont été rallongés par une procédure judiciaire entre la commune et les assurances, qui n’avaient accordé dans un premier temps que 400.000 € ; la commune a fini par obtenir près du double. Par ailleurs un assureur a fait nettoyer à la hussarde les dépôts de fumée, ce qui a dégradé le badigeon, mais aussi des fresques des XIIIe-XVe qui étaient dessous et dont personne ne connaissait l’existence.
Et les confinements de l’année 2020 ont évidemment tout retardé. Depuis, une levée de fonds a été décidée pour financer la réfection de la voûte du choeur – elle a été calcinée sur plusieurs centimètres de profondeur et doit être refaite à l’identique – et des vitraux, Stéphane Bern a soutenu la restauration et une association pour la sauvegarde de l’église a été créée (Sauvons notre église de Bouillé-Loretz). Mais rien ne semble avoir vraiment bougé.
Sources : France Bleu, la Nouvelle République