Rapporté par un de nos lecteurs
Depuis une dizaine d’années à l’appel de Mgr Bruno Grua évêque de Saint-Flour (15), l’Institut du Christ Roi dessert la chapelle Notre-Dame d’Aurinques à Aurillac en y célébrant la messe tous les dimanches et fêtes. Les prêtres de l’Institut le faisaient en collaboration régulière avec des prêtres du diocèse qui assuraient également la célébration de certaines messes.
La messe en forme extraordinaire d’Aurillac avait pris la suite des messes célébrées pendant des dizaines d’années par l’abbé Crevot, curé de la paroisse Saint Santin Cantales (à 25 km au nord-ouest d’Aurillac).
Pour développer la communauté et pour le bien des fidèles, l’Institut du Christ Roi a souhaité proposer d’autres activités (catéchisme)… ce que l’évêque a refusé et mis un terme à la mission de l’Institut du Christ Roi dans ce diocèse pendant l’été.
Aujourd’hui ce diocèse (qui est loin de déborder de vocations) ferme les églises les unes après les autres, regroupe les paroisses au lieu d’accepter le dynamisme de communautés extérieures. Les fidèles attachés à la forme extraordinaire n’ont désormais qu’une messe mensuelle le 2è dimanche du mois.
On ne peut pas prêcher à tord et à travers la charité… et ne jamais la vivre, ouvrir les portes des églises à tout le monde (et même donner les clefs à tout le monde) et continuer à rejeter les fidèles et leurs pasteurs attachés à l’antique tradition liturgique à la rue.
Les évêques s’interrogent sur la perte de près de 30% des fidèles suite à la crise sanitaire mais plusieurs d’entre eux veulent accélérer la liquidation de l’Eglise de France !
Il faut bien le dire, c’est une constatation, la liquidation de l’Eglise est l’objectif des conciliaires depuis plus de 50 ans.
L’abomination de la désolation continue et même continue de s’amplifier.
Les catholiques attendent enfin un Pape catholique qui s’occupe du Christ et de son Église.
Je veux apporter un correctif : ce n’est pas l’évêque qui a mis fin à la mission de l’Icrsp mais à son grand regret c’est l’ICRSP qui a dénoncé la convention .
La messe virtuelle est la messe d’avenir, plus besoin que d’un prêtre au maximum par diocèse donc Mgr Grua vire ceux qui ne vont pas dans ce sens.
Le diocèse d’Aurillac est promis à la suppression (regroupement avec Clermont). Comme pour le diocèse de Viviers (regroupement avec Valence) la gestion c’est “après nous le déluge”. Et rendre le regroupement inévitable.
On nous a effectivement parlé de cette communauté bénédictine fondée par des anciens moines de Bellaigue (FSSPX) mais sauf erreur la communauté n’a aucun statut canonique (et aucun lien avec la FSSPX).
Pour être complet, la FSSPX n’est pas non plus présente dans ce diocèse.
SP
Pour information, il convient de savoir que les 3 moines bénédictins du site de Saint-Victor (cf. SKITA PATRUM), bien que sans statut canonique, se sont vus concéder par L’évêque de Saint-Flour, Mgr Bruno GRUA, l’usage de l’église de l’ancien village de Saint-Victor,(qui jusque là ne servait que pour un pèlerinage annuel) A LA CONDITION EXPRESSE DE N’EXERCER AUCUN MINISTÈRE AUPRÈS DES FIDÈLES.
Aussi, je ne comprends pas qu’on fasse la publicité de leurs offices, au risque bien réel de nuire, alors qu’il conviendrait de les suivre avec la plus grande discrétion !
Une imprudence malencontreuse, voire une dénonciation, avait déjà obligé les moines à cesser le dimanche matin après la Messe, d’enseigner le catéchisme aux enfants et pendant ce temps là de donner un enseignement aux adultes.
Un des ordres mineurs, celui de “Portier”, n’avait-il pas pour fonction d’alerter et de protéger les communautés chrétiennes, au temps des Grandes Persécutions ? Celà ne doit-il pas nous rappeler à la plus grande prudence, en ces temps de néo-persécutions jusque dans l’Eglise ?
C’était une dénonciation de l’ancien maire qui a été battu
Enseigner à des enfants le catéchisme traditionnel de l’Eglise Catholique et donner un enseignement de la même veineà des adultes, c’est devenu extrêment suspect aux yeux de certains évêques. Il faut à tout prix faire cesser ces activités subversives et la célébration de la messe en forme extraordinaire !
Il y va de la survie de l’Eglise conciliaire, gravement menacée par ces dangereux révolutionnaires…
Mgr Grua est un évêque formidable. Il gère son diocèse avec beaucoup de bienveillance.
Je suis extrêmement surprise par cet article.
Le prêtre qui vient dire la messe en latin coûte cher à la communauté. Alors il faudrait en savoir plus: combien auraient coûtés ces cours de catéchisme et autres animations au diocèse? et cela pour un nombre ridiculement faible de fidèles. Sans parler des sermons… j’ai personnellement entendu dire lors des sermons de la messe en latin à la chapelle d’Aurinque que si on faisait le chapelet dix fois d’affilé, on irait directement au paradis, ou que le meilleur rôle des femmes, c’était de faire beaucoup beaucoup d’enfants… Etonnant d’entendre cela de nos jours.
Je ne crois pas que ce sois une sanction de Mgr mais plutôt la conséquence de problèmes financiers. Avec le covid, la situation du diocèse ne s’est pas améliorée. Cet article aurait mérité d’être fouillé et les informations vérifiées et approfondies.
Il ne faut pas systématiquement voir le mal partout. Un peu de bienveillance et de gentillesse de la part de chacun et le monde sera meilleur.