En Italie, circule la pétition soutenue par le vaticaniste Marco Tosatti, de Stilum Curiae: « En tant que simples citoyens, pratiquants ou non, de foi catholique, nous nous adressons aux plus hautes institutions qui gouvernent politiquement et spirituellement le territoire italien, afin que les éléments constitutifs de la foi catholique, à savoir les sacrements, et en particulier l’extrême-onction et l’eucharistie au cours de la Sainte Messe, continuent à être librement transmis, tout en respectant les mesures mises en place par le gouvernement. »
Aux requêtes de ce type, Matteo Salvini est venu apporter son soutien dans un entretien accordé sur Sky TG24 : « Je soutiens les requêtes de ceux qui demandent, en assurant qu’ils respecteront l’ordre, la discipline et les règles sanitaires, de pouvoir entrer dans l’église. De leur permettre à trois, quatre ou cinq personnes d’assister à la messe de Pâques à Pâques. Vous pouvez aller chez le buraliste car sans cigarettes rien ne va plus, or pour beaucoup le soin de l’âme est aussi fondamental que le soin du corps. »
En France, une pétition promue par L’Homme nouveau demandait, dans le plein respect des conditions sanitaires, que les catholiques a la messe et aux sacrements à l’approche de Pâques : « Que les églises et chapelles restent ouvertes, notamment le dimanche ; que chaque prêtre y dise autant de messes qu’il lui paraîtra nécessaire, du fait de la gravité de la situation ; que les fidèles, sans rassemblement, avec toutes les précautions voulues, notamment de distance les unes des autres (organisation de l’entrée et de la sortie de l’église, brièveté de l’office), puissent s’y trouver et y prier au moment de l’office. »
Et à défaut de messe, au minimum, la communion physique le jour de Pâques, réclame une nouvelle pétition : « Nous demandons qu’il soit possible, en respectant strictement les règles de la distance sociale, comme demandé, de venir, au besoin sans entrer dans les églises, communier au corps du Christ ressuscité. Face à la peur qui paralyse le monde, nous voulons manifester la confiance qui libère. Nous voulons attester que c’est bien le Christ ressuscité qui est là vivant, présent au milieu de nous. Seule assurance ultime que nous puissions jamais avoir en ce monde. » .
Aucune époque, aucune épidémie, aucune guerre, n’ont produit une telle éclipse du visage du Christ, à Rome même, dit la pétition italienne.
Je suis tout à fait d’accord
Je viens de voir les images de la bénédiction de Paris par Mgr Aupetit. Elles montrent un “cluster” de 20 journalistes et quelques badauds ne respectant pas les règles du confinement les plus élémentaires et ça ne choque personne.
A l’inverse, la pétition demandant la possibilité de communier le jour de Pâques en adoptant des règles bien plus drastiques que celles recommandées par les autorités est jugée irresponsable par nos curés et évêques, certains adoptant un ton méprisant (“cathos purs et durs”) et montrant leur ignorance de ce qu’est en vérité la vertu de prudence chrétienne.
La communion spirituelle peut remplacer provisoirement la communion sacramentelle quand on NE PEUT PAS FAIRE AUTREMENT: ce n’est pas le cas dans l’immense majorité des églises, sachant qu’un nombre restreint de paroissiens souhaitera y participer, et que l’on peut organiser plusieurs communions en étalant aussi leur durée: dans ce cas, ce serait 100 fois moins dangereux qu’aller se ravitailler au supermarché.
Si nous acceptons qu’une communion spirituelle est aussi valable qu’une communion sacramentelle, alors c’est valable pour toute l’année, et cela reviendra à réfuter la présence réelle de notre Seigneur dans l’hostie, puisque nous pourrons nous en passer.
Nous avons encore trois jours pour nous réveiller: lundi, il sera trop tard.
il n’y a pas plus de risques d’attraper le virus dans une église que dans un supermarché…faut pas prendre les enfants du bon dieu pour
des canards sauvages….
Non à la persécution anti-chrétienne
C’est plus grave que ça: il eût été possible de réserver 3 mètres entre chaque communiant sans que la distribution ne s’éternise, alors que la densité des clients dans un supermarché, espace confiné toute la journée, est bien plus importante
Mais nous n’avons été que 3500 signataires à donner plus de valeur au corps du Christ reçu dans des conditions sécurisées (le port du masque avant le banc de communion ayant été de plus obligatoire), que pour un pack de bière au super U.
Et que dire de la façon dont notre supplique a été reçu: ça en dit long…
Seigneur, donnez-nous de saints prêtres.