Un lecteur nous invite à diffuser cet article de l’abbé Alban Cras, FSSP, en charge de l’année de discernement au Séminaire Saint-Pierre de Wigratzbad (Allemagne) sur le célibat sacerdotal.
Nous vous livrons ci dessous le ‘chapeau’ de cet article, que vous pouvez le lire intégralement dans Introïbo de février 2020, bulletin de la FSSP dans le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg (Suisse).
Face aux attaques dont la discipline du célibat des prêtres est actuellement l’objet et aux doutes qui peuvent naître dans l’esprit même de certains chrétiens fervents, il nous a semblé important de mettre en lumière les vrais fondements de ce trésor que l’Église catholique latine a conservé intact jusqu’à aujourd’hui. Aujourd’hui comme hier, la chasteté du prêtre est une grave nécessité. C’est une grâce à recevoir et préserver, c’est un sacrifice de grande valeur, et une source féconde pour le salut du monde.
Qui pourrait imaginer un seul instant que Jean-Marie Vianney ait pu devenir le Saint Curé d’Ars, patron de tous les curés, modèle de sanctification sacerdotale… s’il avait été marié ? Sa vie aurait pu être sainte évidemment, mais combien différente !
Comment aurait-il pu consacrer jusqu’à seize heures par jour au confessionnal ?
Comment aurait-il pu rester si longtemps recueilli en adoration devant le tabernacle ?
Comment aurait-il pu se livrer à de si austères pratiques de pénitence ?
Comment aurait-il pu se consumer si généreusement au service de ses paroissiens ?
En un mot, comment aurait-il pu sauver tant d’âmes, comment aurait-il pu si bien rayonner le Christ-Prêtre ?
La fécondité de l’apostolat est liée à la générosité du sacrifice du prêtre, dans son âme et dans son corps, ce que le Seigneur a montré lui-même en sa Passion.