Notre confrère de L’Homme nouveau publie un article de l’abbé Claude Barthe commentant un événement qui vient de se dérouler à Rome, les 27 et 28 septembre : la réunion annuelle du Ratzinger-Schülerkreis, le Cercle des anciens étudiants du professeur Joseph Ratzinger.
Le cardinal Müller y est intervenu sur le thème « Les défis actuels du ministère ordonné dans l’Église ». Il a demandé que l’on veille à ce que « le soi-disant chemin synodal d’Allemagne ou le Synode amazonien ne se terminent pas par le désastre de la sécularisation de l’Église ».
« Dans ce colloque, outre la conférence de l’ancien Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi sur « les exigences de la consécration », intervenaient le professeur Karl-Heinz Menke, sur « le sacerdoce ministériel dans l’Église », Marianne Schlosser 1, historienne de la spiritualité, sur « la consécration et le célibat pour le Royaume des Cieux », cependant que le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pour le dialogue, a prononcé les allocutions de bienvenue et de clôture.
Conférences très ciblées, comme on le voit, avant le mois de tous les dangers pour la foi et la discipline que sera le mois d’octobre romain. […]
Et en conclusion, le colloque a lancé un message dans lequel est affirmé : « La présence du Christ ne doit pas se limiter à la seule action sacramentelle, mais elle doit devenir reconnaissable et efficace dans la vie quotidienne. Cela comporte les obligations de l’obéissance et du célibat pour le Royaume des cieux, qui sont des expressions humaines et spirituelles de la configuration sacramentelle du prêtre au Christ ».
À bons entendeurs synodaux… »
- Il est à noter que la théologienne Marianne Schlosser, membre de la Commission théologique internationale, avait reçu des mains même du pape François, le 17 novembre 2018, le prix Ratzinger dont elle était l’un des deux lauréats cette année-là. Elle vient, voici quelques jours, de décliner l’invitation de la Conférence épiscopale d’Allemagne, à participer au « chemin synodal » lancé par l’épiscopat allemand, alors même qu’elle est conseillère d’une commission de cet organisme…
Le cardinal Mueller, qui a soigneusement mis le couvercle sur les affaires d’abus sexuels, ne me semble pas un interprete autorisé du pape émérite.